• « Arashi Eki ♫ »
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Display One Piece Card Game Japon OP-08 – Two Legends : où la ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Kirua

Kirua

Masculin Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2010
Age : 30

Feuille de personnage
Nombre de personnes tuées: 0
Localisation RP: C8
Objets:

Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Vide
MessageSujet: Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]   Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Icon_minitimeSam 27 Mar - 18:45

Le fait que ramper ici aussi serait futile pour se camoufler le soulageait lui et ses muscles, pas de longues herbes ici, il lui suffisait de se cacher derrière un arbre pour explorer visuellement chaque nouveau terrain où il comptait s'aventurer. Ces longues branches d'arbres pourraient même lui servir pour se déplacer à l'abri des regards. Mais sûrement le lendemain car actuellement vu son état de fatigue, il n'était guère en état pour tenter ce genre d'exploit.

Après une pénible heure de recherches et de paranoïa, il trouva enfin ce qu'il cherchait et qui pourrait lui servir de refuge pour cette nuit ; une petite clairière dont l'espace était presque entièrement occupé par un énorme arbre étrangement disproportionné. Ses branches étaient drôlement basses pour un arbre de cette hauteur, et son feuillage beaucoup trop dense pour que ça paraisse naturel, son sommet n'était rien d'autre qu'un bout pointu taillé à la hache dirait-on sans être informés qu'il était à 30m du sol. Ses racines étaient ce qui importait le plus à Kirua, on aurait dit qu'un géant avant tiré l'arbre par son bout pointu pour que les racines soient si décollées du sol. Kirua se doutait qu'elles devaient s'enfoncer profondément dans ce sol de terre battue pour pouvoir soutenir cet arbre si imposant. En tout cas, elles étaient assez décollées et entouraient un espace assez grand sous l'arbre pour qu'il puisse y pénétrer.

Malheureusement, elles ne laissaient percevoir entre elles que de minuscules trous à peine visibles. Restait donc à savoir comment créer une ouverture pour profiter de cet abri rêvé, sans laisser une ouverture béante invitant les bêtes et assassins rôdant dans la forêt à se servir sur un Kirua sagement endormi durant la nuit...



Dernière édition par Kirua le Dim 4 Avr - 16:38, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kirua

Kirua

Masculin Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2010
Age : 30

Feuille de personnage
Nombre de personnes tuées: 0
Localisation RP: C8
Objets:

Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Vide
MessageSujet: Re: Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]   Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Icon_minitimeDim 4 Avr - 3:10

Son puissant désir de se reposer pressa les flux nerveux de son cerveau à trouver rapidement une idée. Il sortit de son sac le piège à ours ramassé tout à l'heure, et le brisa en deux en forçant sur ses articulations avec le peu de force qui lui restait. Il disposait à présent de deux griffes tranchantes, efficace certes mais peu maniables vu la "garde" douloureuse. Il remédiera à ce défaut le lendemain avec ses peaux de serpents. Il commença à tailler les racines élevées de l'arbre, de telle sorte qu'il puisse les recoller après et qu'elles s'emboîtent si bien pour ne laisser voir aucune trace d'ouverture.

Après dix minutes d'acharnement et de douleurs têtues aux jointures, il s'était enfin taillé une belle entrée en dessous de l'arbre. Il entra dans la cavité de celui-ci, replaça les racines coupées qui s'emboîtèrent parfaitement comme planifié. À sa grande satisfaction, de petits espaces entre les racines permettaient aux rayons de lune d'éclairer légèrement son abri. Il s'allongea et fut content de constater que sa cachette lui offrait suffisamment d'espace pour cela aussi. Kirua s'apprêtait à poser sa tête sur son sac et s'endormir lorsqu'une idée fruit de sa constante méfiance naquit dans son esprit.

Il sortit de sa cachette avec ses fléchettes qu'il éparpilla partout autour de l'arbre. Il les enterra le mieux possible et laissa les pics pointer vers le haut, de telle façon qu'il était pratiquement impossible de s'approcher de l'arbre sans se faire transpercer, pousser un cri de douleur et alerter Kirua dans son sommeil. Il garda bien entendu deux fléchettes en dessous de ses manches pour le combat rapproché. D'ailleurs il en sortit une afin de percer quelques points sur sa cible afin de marquer la cachette de chaque fléchette et pouvoir se les situer le lendemain. Il prit le centre de la cible pour l'arbre et marqua en points l'emplacement de chaque fléchette, représentant en périmètre les cercles concentriques qu'il se visualisait autour de l'arbre.

Tapant un peu contre le sol avec sa jambe blessée, il ne constata aucune douleur et se risqua donc à retirer ses bandages d'herbe. La blessure avait déjà totalement cicatrisée, les lianes d'herbe servirent donc à attacher bien serrées les fléchettes en dessous de ses manches. Kirua retourna à la "Cavité" _il décida de baptiser ainsi sa cachette_ et referma l'ouverture aussi bien qu'avant. Nul ne pourrait se douter qu'il existait une ouverture dans ces racines si naturellement serrées et ne laissant rien entrevoir de l'intérieur que les ténèbres.

Si quelqu'un s'approchait pour examiner les racines, il se ferait transpercer par ses fléchettes plantées au sol à coup sûr. Sa réaction suffira à réveiller Kirua qui ne dormirait que d'un œil, il pourrait donc le surveiller derrière les racines et lui planter au cou _sa partie préférée pour assassiner_ une fléchette depuis les ténèbres de la Cavité. Rassuré par son plan, il posa enfin sa tête sur son sac et s'endormit...


Revenir en haut Aller en bas
Alta

Alta

Messages : 13
Date d'inscription : 29/03/2010

Feuille de personnage
Nombre de personnes tuées: 0
Localisation RP:
Objets:

Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Vide
MessageSujet: Re: Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]   Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Icon_minitimeSam 10 Avr - 17:49

    (J'espère que ça ne te dérange pas que je réponde, si c'est le cas, dis le moi, je supprime le message et on n'en parle plus xD)

    Déjà, déjà... Combien de temps ? Peuh, elle l'ignorait. Non, elle s'en fichait. Ça aurait pu faire des heures comme quelques minutes. Elle avait longuement marché, vivement, sans s'arrêter. Elle ne se souvenait pas d'avoir jamais été aussi nerveuse. A chaque instant, elle s'attendait à voir arriver une ombre rugissante, un ennemi quelconque surgir du feuillage dense autour d'elle. La semi-obscurité qui l'entourait la rendait on ne peux plus inquiète. Elle marchait vite, espérant juste avoir pris de l'avance sur tout les autres. Et de garder cette avance, par la même occasion, il faudrait mieux.
    Dès le début, elle s'était enfoncée dans la forêt sans hésiter, persuadée que ce terrain là valait mieux qu'un autre. C'était sans doute vrai, d'ailleurs, mais il était aussi sans doute parfait pour cacher des corps, vivants ou pas. Ainsi elle avançait, tous les sens en alerte, vite et le plus silencieusement possible. La forêt était sans fin autour d'elle. C'était particulièrement oppressant : pas un oiseau chantant pour la rassurer, rien de plus que de hauts arbres muets, gris et froids. Une très légère brume rampait entre ses pieds, cachant le sol qu'elle foulait. Les feuilles mortes formaient une couche molle sous ses pieds. Plus le temps passait, plus la nervosité de la jeune fille croissait et son avancée se faisait plus hésitante. La fatigue, aussi rendait ses jambes de plus en plus lourdes, et ses mollets lui faisaient mal. C'est ainsi qu'elle sût que ça faisait plusieurs heures qu'elle marchait : le soleil était invisible, derrière le feuillage sombre et dense qui couvrait le ciel au dessus d'elle, mais elle était assez sportive pour marcher longuement à ce rythme sans se fatiguer.
    Alta aimait bien les forêts, jusqu'à ce jour. Surtout les forêts denses et sauvages, vibrantes de vie et d'animaux, de plantes folles et de sentiers uniquement tracés par les daims. Là, elle commençait à les détester. Cet endroit était trop sombre et trop lugubre pour être vraiment apprécié. Mais au moins, elle avait l'habitude de se balader dans des endroits comparables et le terrain lui était familier, comme si elle avait toujours vécu ici. Elle avait strictement attaché ses longs cheveux, trouvant son bonheur dans les plantes solides qui l'entouraient, et n'avait pas cessé un instant de marcher, pas même pour grignoter les baies qui garnissaient deux trois buissons rachitiques par-ci, par là. Elle avançait encore, se promettant d'arrêter que lorsqu'elle aurait laissé la forêt derrière elle, ou qu'elle aurait trouvé un abri passable pour reprendre son souffle. Elle ne voulait pas dormir. Plus jamais. Trop dangereux...
    Finalement, les arbres commencèrent par devenir plus espacés autour d'elle, et soudainement envahie d'une bouffée d'énergie, elle trottina entre les larges troncs sombres, le visage tiré et le regard vide. Elle déboucha peu à peu sur une clairière, et la déception qui la saisit fut cruelle et douloureuse : elle ne voyait toujours pas le ciel. Un énorme arbre, si large et si haut qu'il ne semblait même pas faire partie de ce monde, se dressait au centre de la clairière. Les branches très basses, très solides aussi. Elle remarqua, entre que son feuillage très touffu, quelques pâles faisceaux, rayons de lune qui se déposaient comme milles paillettes sur le sol. Elle miroitaient alors que la brise nocturne agitait doucement les rameaux solides de l'arbre géant, et elle oublia un instant où elle était pour s'extasier mentalement sur la beauté du lieu. En observant l'arbre, elle se rendit compte qu'il ferait un certain abri tranquille pour qu'elle se repose, et dotée d'une nouvelle énergie, elle s'avança vers celui-ci. Elle pourrait facilement grimper sur les branches basses, et s'installerait le plus haut possible, sur une branche assez large pour qu'elle évite de tomber, peut être...

    Ce qui l'arrêta, ce fut cette douleur aiguë qui lui transperça le pied. Elle ne pût retenir le glapissement de douleur qui franchit ses lèvres, et se rappelant soudainement où elle était, elle fit une brusque saut en arrière. Avec la vivacité d'un animal traqué, elle rejoignit l'arbre le plus proche et s'y appuya, protégeant son dos de l'unique façon possible. Elle passa un regard sur la clairière encore immobile, puis regarda son pied : une fléchette y était plantée. Elle avait transpercé la semelle trop fine de ses chaussures. Elle l'arracha brusquement et la garda en main, alors que de l'autre, elle levait son couteau de cuisine, ridicule à présent, mais aussi rassurant. Ce n'était qu'une égratignure, rien de plus. Sa chaussure l'avait bien protégée contre la pointe, et la douleur, en fait, n'était que modérée. Cela la réconforta grandement et elle retrouva un calme et un sang-froid parfait. C'était un entraînement : un petit novice allait venir à elle et elle allait lui faire mordre la poussière, comme elle l'avait tant fait auparavant déjà. N'est ce pas ? C'est dans cet état d'esprit qu'elle resta.
    Tous ses sens déployés à leur extrême limite, elle écoutait, regardait, sentait même. Elle guettait chaque mouvement, chaque infime petit bruit, prête à agir. Elle attendait que celui qui se cachait là se montre, car elle était sûre qu'il y avait quelqu'un. Elle guettait chaque bruit, craignant à chaque instant qu'une ombre surgisse derrière elle. Mais malgré ces peurs, elle restait froide et implacable, attendant. Et même prête à attendre toute la nuit si il le fallait...
Revenir en haut Aller en bas
Kirua

Kirua

Masculin Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2010
Age : 30

Feuille de personnage
Nombre de personnes tuées: 0
Localisation RP: C8
Objets:

Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Vide
MessageSujet: Re: Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]   Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Icon_minitimeDim 11 Avr - 18:30

Kirua commençait tout juste à sombrer imprudemment dans la troisième phase du sommeil lorsqu'il entendit un glapissement de douleur tout près de son abri. Le son avait tout d'un être humain et plus précisément d'une fille. Au cours de sa vie, Kirua avait appris à ne jamais sous-estimer le genre féminin car purement imprévisible. Il décida de jouer un peu avec elle mais prudemment. Par malchance, le cri provenait d'un point frontal à l'entrée de la "Cavité" d'après la position de la fléchette marquée sur sa cible. Ne pouvant se risquer à se découvrir, il décida de se faire une ouverture derrière l'arbre en tranchant quelques fines racines avec son arme baptisée à présent "griffes d'ours". Toutefois, le bruit trahirait sûrement sa position, sa présence ne faisait plus aucun doute aux yeux de la fille se doutait-il. Aussi, ce ne serait guère regrettable de confirmer sa présence et feinter sa position. Il lança donc d'une voix faussement apeurée et aigüe pour couvrir le son des coups tranchant les racines et sortir discrètement par derrière.

_Qui est là ? montre-toi ! Si tu me plais bien, je partagerai mon abri avec toi. Tu joues les héros et je t'abattrai avec mon fusil. Ou alors tu fais la décision stupide de revenir sur tes pas en croyant que je vais me gêner de te tirer dessus par derrière.
Il dit tout cela d'une voix déformée faussement apeurée, allongeant chaque mot pour lui donner le temps de finir son ouverture. Tout ce que la fille pouvait deviner c'est qu'il était un garçon apeuré caché dans la cavité qu'offrait les racines de cet arbre.

Au mot "derrière" la dernière racine à trancher tomba enfin et il la saisit rapidement avant qu'elle ne touche le sol et trahisse ses intentions. Il sortit doucement et escalada sans bruit l'arbre jusqu'à atteindre une branche entourée d'un feuillage assez dense pour le rendre invisible. Adoptant sa position préférée accroupie sur les orteils, il observa son entourage en tournant doucement sur lui-même et repéra enfin une mince touffe de cheveux qui dépassait d'un arbre. Il ne l'aurait sans doute pas vu aussi facilement sans la plante lui servant d'attache dont la couleur et la forme contrastaient en anomalie avec l'écorce de son arbre cachette.

Il comptait rester là et observer les agissements de la fille afin de découvrir ses intentions et juger s'il serait préférable de la tuer ou de coopérer avec elle.
Revenir en haut Aller en bas
Alta

Alta

Messages : 13
Date d'inscription : 29/03/2010

Feuille de personnage
Nombre de personnes tuées: 0
Localisation RP:
Objets:

Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Vide
MessageSujet: Re: Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]   Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Icon_minitimeDim 11 Avr - 20:22

    La réaction qu'elle attendait ne fut pas longue à lui parvenir. Ce fut une voix, une voix de garçon apeuré qui lui fit horreur. Une voix vaguement pathétique, rendue aiguë par la peur... semblait-il. Soit il jouait très bien la comédie, soit c'était un gamin terrifié. Elle semblait venir d'entre les racines de l'arbre, bien qu'elle ne voyait personne. Néanmoins, ses paroles contrastaient bizarrement avec le ton. Malgré sa peur, il tentait de l'amadouer, puis il la menaçait. Devait-elle croire qu'il avait un fusil ? Qui sait ? Alta ne répondit pas. Ce serait idiot de trahir sa position. Elle avait la chance d'être habillée de noir, sans parler de sa chevelure sombre, qui la camouflait un minimum dans l'obscurité des arbres et de la nuit. Elle réfléchissait à toute vitesse, sa nervosité calmée.
    Lentement, elle passa un long regard sur ce qui l'entourait. Le gamin, si c'était vraiment un gamin, n'était visible nul part. Aucun mouvement près des racines de l'arbre. Elle tourna les yeux vers les hautes branches, mais le feuillage trop dense lui cachait efficacement tout ce qui pourrait s'y cacher. Tâchant de maîtriser sa respiration, elle jeta aussi un coup d'œil par dessus son épaule. Rien, personne. Elle aurait voulu croire qu'il allait se trahir, par un bruit ou quoi que ce soit d'autre, mais elle n'y comptait pas trop. Pas assez optimiste pour cela. Ainsi, elle tenta le tout pour le tout. La voix ferme, sans nulle trace de peur, elle lança dans la nuit :


    -Tu mens. Si tu avais un fusil, je serais déjà morte. D'ailleurs, tu sais très bien où je suis, et tu ne m'attaques pas encore pour la bonne raison que tu n'as pas de quoi le faire.

    Sur ce, elle recula entre les arbres de la forêt. Elle bénit son long entraînement sportif, qui avait rendu son pas souple et silencieux. A reculons, elle atteignit un arbre plus éloigné. D'ici, elle devait à peu près être invisible depuis la clairière, ou du moins elle l'espérait : le feuillage était assez dense pour la cacher, du moins selon elle. L'adrénaline qui coulait dans ses veines avait fini de la réveiller, et malgré cela, elle ne ressentait plus aucune peur. Que devait-elle faire ? Battre en retraite ? S'avancer à l'air libre, au risque de le regretter amèrement ? Finalement, elle reprit, toujours d'un calme glacé exemplaire :

    -Sors de ta cachette.

    En fait, elle se dit que c'était fort mal choisi de sa part de souffler ça, elle qui s'enfonçait dans sa propre « cachette ». Mais c'est vrai, elle n'était pas suicidaire. Elle ignorait où il était, et elle n'avait certes pas assez confiance en ses propres sens et réflexes pour s'en sortir si elle se faisait attaquer par derrière. D'un autre côté, si l'un d'eux ne se décidait pas, qui sait combien de temps ils allaient passer planqués à se ronger les sangs, n'osant pas bouger ? Toute la nuit, sans doute, et toute une nuit gâchée, alors que le meilleur d'entre eux finirait inévitablement par mourir au matin. L'idée d'une coopération lui avait traversé la tête, mais elle avait vite rejeté cette idée : comment pourrait-elle jamais faire confiance à un inconnu ? Comment savoir si il ne l'égorgerait pas dans son sommeil ? Et pourtant, l'idée de tuer ne lui plaisait pas. La terrifiait, en fait, même si elle ne le montrait pas.
    Ainsi, indécise, elle ne bougea pas, attendant une réaction de... l'autre.
Revenir en haut Aller en bas
Kirua

Kirua

Masculin Messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2010
Age : 30

Feuille de personnage
Nombre de personnes tuées: 0
Localisation RP: C8
Objets:

Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Vide
MessageSujet: Re: Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]   Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Icon_minitimeDim 18 Avr - 10:41

Toujours accroupi à attendre sur sa branche une quelconque réaction de sa part, son attente fut vaine. Kirua commençait à se lasser d'attendre mais il le devait à sa vie.

*D'accord*
pensa-t-il. *Restons comme ça toute la nuit si tu veux, ce n'est pas moi qui me risquerai à me mettre à portée de tir. Tu t'es dérobée de ma ligne de mire en reculant dans les arbres hein petite maligne...mais tu ignores que mes fléchettes ont étés imprégnés du venin des serpents que j'ai tués aux plaines de D8. Tu es entrée dans mon jeu depuis le moment où tu as frôlé mon territoire. Je peux rester ici toute la nuit si je le veux avec la faim pour seul compagnon, alors que toi tu devras supporter les douleurs fulgurantes que t'infligera ta blessure au pied. Le venin commencera à faire effet et tu t'évanouiras d'une minute à l'autre. Seulement là alors verra-t-on qui est le plus malin d'entre nous deux.*

Les sens en alertes de la fille, le stress, la soif de surplus d'énergie qu'elle infligeait à son corps pour rester en garde, tout cela jouait en faveur de Kirua. Tout ces facteurs contribuaient à agiter les hormones de la fille, à augmenter sa pression sanguine, en accélérer la circulation à tel point que le venin se propagerait facilement dans son corps. Imaginant cela avec délice, Kirua pouvait presque entendre le cœur de la fille battant de plus en plus faiblement, ce n'était bien sûr que pur fruit de son imagination ou fantasme plutôt dû à ses forts désirs d'affliction.

Ne pouvant plus se retenir, il laissa son jouissant désir de malfaisance s'exprimer en paroles :


_Alors ma petite ? Vois-tu j'ai mis des pièges partout. Cette fléchette empoisonnée n'était qu'un léger avant-goût...oui tu m'as bien entendu. Empoisonnée. Le venin est entrain de faire son œuvre en ce moment-même. Regarde le buisson derrière toi. Tu entends ces bruits ? c'est une petite bête que j'ai dressée pour exterminer tout intrus pénétrant mon territoire. Tu vois ses petits yeux luisants au fond des ténèbres du buisson ? Hein ? Tu ne vois pas qu'une seule paire hein ? Eh oui, c'est tout un troupeau de ces petites bêtes que j'ai dressée...tu me corrigeras le terme "petites" quand tu seras dans l'au-delà, tu m'hanteras durant mes nuits espérant vainement vengeance. Elles s'approchent de toi les vois-tu ? Ta vision devient floue mais demeure assez nette pour percevoir la blancheur de ses crocs. Tes sens s'effritent mais tu peux toujours sentir l'horrible odeur mélange de sang et de terre. Tu entends leurs pas pesant lourdement sur le sol, menaçant de sauter sur toi d'une seconde à l'autre. Le dernier sens que tu expérimenteras sous l'effet de mon venin est le toucher...au toucher de leurs griffes, tu n'auras malheureusement pas longtemps pour le faire. Profite donc de ce dernier sens vivant, sens à la vie, à chaque lacération que tu ressentiras sur ta peau...

En réalité, ces monstres n'existaient pas et les seuls pièges que Kirua avait mis étaient les fléchettes planquées autour de son abri. Mais le venin circulant à présent dans le corps de la fille, brouillait gravement ses sens. Elle ne pouvait plus voir que du noir aux contours flous, tout son était déformé à l'arrivée de ses oreilles. La voix de Kirua devait donc lui parvenir telle celle de dieu, des paroles irréfutables. Ainsi pouvait-il jouer avec ses pensées et provoquer des hallucinations, des visions de monstres l'entourant s'apprêtant à sauter sur elle.

Mais...que sentait-il ? qu'était cette odeur juste à l'instant ? Non cela n'était pas possible ! Il leva le nez à l'air et renifla de plus belle. Aucun doute, ceci était bien une odeur bestiale. Un loup, un vrai s'approchait de son territoire. L'annonce passée tout à l'heure à l'île n'était donc pas que bluff. Ils avaient vraiment lâchés des loups sur les élèves, et l'un d'entre eux se ruait sur lui et la fille, avide de leurs chair et sang. Qu'allait-il faire ? Il pouvait restait là caché à l'abri à attendre que le vrai loup achève la fille, réalisant ainsi ses hallucinations...non. Il ne ferait pas ça, la fille était sa proie à lui et non à un misérable loup. Il en finirait avec le loup lorsque celui-ci se montrerait ou menacerait la fille. Pour l'instant, il se contenta d'attendre...
Revenir en haut Aller en bas
Kazuma Mishima

Kazuma Mishima

Masculin Messages : 7
Date d'inscription : 10/04/2010
Age : 27
Localisation : Sous le Ciel~~
Humeur : Décoifaante ;D

Feuille de personnage
Nombre de personnes tuées: 0
Localisation RP:
Objets:

Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Vide
MessageSujet: Re: Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]   Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Icon_minitimeSam 8 Mai - 20:33

Bien qu'il débordait d'adrénaline Kazuma fessais de son mieux pour se déplacer en faisant un minimum de bruits. Dé fois il rampais, pour ensuite sauter au dessus d'un tronc d'arbre qui barrais la route. Comme il était assez jeune et avais passer plusieurs été cher les scouts il savais que quel qu'un était passer ici. Des brindilles briser et des traces de pas. Certaines personnes serait étonner un jeune garçon qui remarquais des traces de pas même la nuit ! Enfaite Kazuma se doutais simplement qu'il n'était pas seul dans cette forêt. Des bruits assez bizarre et en aiguisant ces sens Kazuma commença a distinguer des voies. L'instinct de survie de Kazuma fessais maintenant surfasse. Il commençais a ramper mais fus brusquement arrêter pars son instinct qui une fois de plus le disais qu'il y avais quel que chose qui clochais ... Kazuma resta accroupis et ne bougea pas pour mieux observer la meute qui c'était rassembler . Une morsure de loup atteint une pression de 150kg/cm2 , Le loup gris pouvais en plus atteindre une vitesse de 50km/h. Figurer vous que Kazuma ce trouvais en face de 5 loups. Mais les loups avais d'autres mômes a croquer. Ils avais surement sentit du sang ! Les voies ?! Kazuma devais les suivre ! Le jeune garçon profitais de la situation pour enlever son manteau qui était entacher de sang, en dessous de sa il portais un gilet noir. Il avais aussi une ceinture a la quel était attacher sa fidèle hallebarde. Il attacha son manteau au tour de sa taille. Cette fois si il était déterminer, avec sa hallebarde à la main et ces lunettes d'aviations on aurait dit un personnage de mangas. Mais c'était la réalité , c'était dure mais c'était la réalité ! Il étais maintenant a 30mettre de la scène. Il essayais en vain de masquer sa respiration , les loups était arriver et de là ou il ce tenais il arrivais a voir une fille qui ce tenais dos a un arbre. Kazuma savais qu'on pouvais devenir fou dans ce jeux , mais pas au point de parler tout seul ...Ou était le deuxième ? Kazuma devais attirer l'attention des loups !

-"
Yoooooooo ! "

Kazuma utilisa l'effet de surprise comme un avantage , il avais déjà entendu que les loups fessais d'abord un cercle au tour de leurs proies avant de les mordre jusqu'à mort s'en suive. Il ce contentais donc juste de briser leur cercle pour laisser une chance a cette fille. C'est pourquoi juste après avoir crier "Yo" il alla ce cacher. Le plan marchais deux loups venais vers la source du bruit. Lentement mais surement !
Revenir en haut Aller en bas
Alta

Alta

Messages : 13
Date d'inscription : 29/03/2010

Feuille de personnage
Nombre de personnes tuées: 0
Localisation RP:
Objets:

Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Vide
MessageSujet: Re: Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]   Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Icon_minitimeMar 11 Mai - 19:42

    Alta se colla à un arbre. Malgré sa fatigue, tout ses sens étaient aux aguets, et elle observait en vain les branches autour d'elle. Elle avait l'impression d'avoir attendu des heures quand la voix de l'autre bonhomme retentit à nouveau. Elle resta immobile, tous les muscles douloureux.
    Ses premiers lui causèrent une panique abominable, qui la paralysèrent un instant, ou elle se répétait : « empoisonnée ». Aussitôt, elle arracha sa chaussure pour regarder la plaie causée par la fléchette qu'elle tenait toujours. Ce n'était qu'un minuscule égratignure, un misérable petit point qui avait à peine saigné. Pourtant, les paroles venimeuses de l'autre faisaient leurs effets : elle avait l'impression que sa tête tournait, et même une douleur qu'elle ne ressentait pas avant enflamma soudainement son membre touché. Néanmoins, elle se reprit aussitôt. Ces effets étaient causés par ses mots et son imagination, rien de plus, se dit-elle.

    *Même si poison il y a, c'est une blessure ridicule, il ne doit pas en avoir assez pour que ce soit dangereux. *

    Elle ignorait si c'était vrai, mais en tout cas, elle s'y tint comme pour la vérité absolue. Rapidement, elle se rechaussa, et prêta attention au discours du bonhomme. Ses oreilles bourdonnaient, et sa vue était légèrement voilée, la fatigue n'est ce pas ? Néanmoins, elle l'entendit, mais garda la tête froide. Elle arrêta simplement de l'écouter. Sa voix n'était plus qu'un murmure à ses oreilles et elle n'y prêta plus aucune attention. Non, elle préférait se concentrer sur ce qui l'entourait, gardant son calme. Le vent était l'unique chose qui faisait remuer véritablement les buissons autour d'elle. Elle devait se faire violence pour garder son sang-froid, mais elle était trop terre à terre déjà normalement pour se laisser entraîner par son imagination. Elle se dit qu'il racontait des bêtises, et s'en tint là, rien de plus. Le peu de poison qui était passé par sa blessure ne devait sans doute pas être suffisant pour causer de véritables hallucinations...
    En attendant, elle avait situé à peu près la position du garçon. Il n'aurait pas dû tant bavarder. A présent, elle savait bien qu'il était adepte du bluff, et comptait bien se méfier de tout ses mots. Elle aurait bien aimé lui lancer sa fléchette en retour, mais ses sens perturbés par le venin n'étaient pas assez fiables, et elle ne voulait pas perdre cette « arme » bêtement, surtout si elle était réellement empoisonnée. Elle réfléchissait encore à ses prochaines actions lorsqu'elle entendit quelque chose. Un grattement, le bruissement des buissons beaucoup trop près, un grognement sourd. Quelque chose d'encore lointain. Ou était-ce une réaction paranoïaque ? Se pouvait-il que l'autre ait dit la vérité ?
    Déchirée par le doute, Alta s'éloigna lentement, dans la direction inverse à où venait le bruit. Le plus silencieusement possible. Son cœur battait si vite et si fort qu'elle avait l'impression qu'il était audible à des kilomètres à la ronde, ce qui était certes stupide. Cette brusque accélération de son rythme cardiaque ne fit que brouiller encore plus sa vue, mais lui fournit une soudaine énergie, et soudainement, la jeune fille réalisa que c'était bien du poison. Et que, sans doute, si elle avait été réellement blessée, elle serait sans doute dans les pommes à cet instant. Et malgré le fait que tous les sons lui parvenait déformés, elle ne put rater la troisième voix qui s'éleva derrière elle. Elle fit un bond de trois mètres, sursautant si violemment qu'elle crut que son cœur s'en arrêterait. Avec un instant de retard, elle fit brusquement demi-tour, et aperçut ce qui se cachait d'elle depuis un moment. Deux silhouettes floues s'éloignaient, vivement, derrière une ombre invisible. Et dans les buissons, elle aperçut une paire d'yeux qui s'étaient fixées sur elles, dorées, brillant de la lueur du prédateur affamé. Et là, à cet instant, la proie, c'était elle.
    En un instant, Alta atteignit l'arbre auquel elle s'adossait quelques instants auparavant, et avec la vitesse et la dextérité que ne donne que la peur, l'escalada aussi vite que ses membres engourdis le lui permirent. Les mâchoires puissantes du loup claquèrent juste à côté de son pied, qu'elle ramena précipitamment contre elle. Le fauve, apparemment mécontent de la voir s'échappa, eut un grondement sourd. Un véritable loup, masse de muscles, de griffes et de crocs d'ivoire, qui d'un pas nerveux, allait et venait sous les branches de l'arbre auquel il ne pouvait grimper. Malheureusement pour lui, elle ne comptait pas descendre. A la place, elle chercha d'abord le propriétaire de la troisième voix, mais ne voyant que le loup et la végétation, abandonna. Sa sécurité avant. Son regard bleuté se posa sur la fléchette qu'elle tenait toujours. Celle-ci n'avait fait que l'effleurer, lui épargnant une mort sans doute douloureuse. Même ainsi, restait-il assez de poison pour tuer une bête comme le loup ? Elle ne se posa pas la question, c'était son unique chance si elle ne voulait pas moisir sur cette branche plus longtemps. Elle prit le temps de viser, oubliant tout le reste, et dès qu'elle fut sure que ses doigts seraient assez fermes, elle lança la fléchette. Celle-ci rata légèrement sa cible, se plantant trop bas dans le cou de l'animal. Qu'importe. Elle n'avait sans doute pas complètement percé la peau épaisse de l'animal, mais peut être serait-il suffisamment touché ? Son unique réaction fut un grondement sourd de douleur, et il ignora la fléchette inutile, perdue entre ses longs poils gris. Il ne ralentit pas, aucune réaction, et découragée, elle chercha un plan B quelconque, se tenant fermement aux branches autour d'elle pour ne pas tomber. Elle avait oublié les autres, loups ou hommes. Un problème à la fois, n'est ce pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Vide
MessageSujet: Re: Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]   Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Arrivé enfin à la forêt...C8 [libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
• « Arashi Eki ♫ » :: RP ; Hakumei's Islands :: West Territory :: ► Zones C1 à C10 :: C5, C6, C7, C8, C9-