Le jeu commence. [Votre premier RP est à poster ici]

Messages : 8 Date d'inscription : 19/02/2010

Un homme entra soudainement dans la pièce, suivi de quatre soldats tirant un énorme chariot de sacs empilés, devant les yeux des nombreux adolescents, encore assoupis, ou tout juste réveillés qui demeuraient silencieux, et, pour la grande majorité, totalement terrifiés. L'homme fendit son visage d'un effrayant sourire de requin, si bien que deux ou trois enfants trébuchèrent, manquant de faire tomber leurs camarades.
L'homme s'avérait grand, plutôt musclé, aux cheveux aussi longs que gras. Il attendit le silence total, avant de commencer :
"Sachez tout d'abord que c'est un honneur de participer à ce jeu ! que jamais vous n'avez eu autant de chance, et que tout le monde souhaiterait se trouver à votre place, ici, en compagnie de moi-même..."
Un rire sournois ricocha dans la salle. Quelqu'un demanda s'il s'agissait d'une blague.
"Mes amis, mes amis... Battle Royale est tout sauf une blague."
Il parcourut la salle de ses yeux de rats.
"Nous vous avons réunis ici, révolutionnaires, tueurs, délinquants, traîtres du Gouvernement, et j'en passe... pour vous entretuer !" rugit-il, en accompagnant sa phrase d'un grand geste de la main, comme pour englober tous les adolescents.
On entendit une gamine pleurer dans un coin.
"Comme vous le saviez déjà, le but est de tuer. Plus vous aurez de victimes à votre compteur, plus vous aurez de chances de gagner. Mais il y a aussi un autre point que vous devez prendre en compte : la survie. Celui qui tuera le plus et mourra le moins de fois remportera la partie ; et le droit de repartir, libre, de cette île !"
Sourire de Requin s'avança dans la salle et pointa brusquement un doigt sur plusieurs des jeunes, tout en prenant un air des plus doucereux qui soient :
"Bien sûr n'oubliez pas... Nous voulons du spectacle ! Du sang ! De la rage ! Des pleurs ! De la malice ! Nous voulons de l'imagination !"
Ses yeux semblaient parsemés d'étoiles.
Enfin, il dirigea son doigt vers le chariot avant de conclure :
"Vous sortirez tous de cette salle un par un, après un intervalle de deux minutes. Vous recevrez chacun un sac, contenant deux gourdes d'eau d'un litre chacune, deux morceaux de pain, un sachet de fruits secs, ainsi qu'un flacon d'iode. Sans oublier... une arme "! fit-il, en crachant le dernier mot.
Il toisa chaque adolescent tour à tour avant de les nommer un par un, toutes les deux minutes. Parfois, certains lui posèrent des questions, auxquelles il répondait par un petit sourire narquois, avant de les envoyer promener.
"Bien, ne perdons plus de temps ! A toi, Invité..."

J’essaye d’ouvrir les yeux… Impossible. J’ai l’impression que mes paupières pèsent des centaines de kilogramme. J’ai l’impression qu’on m’a coupé les membres. Non, j’aurais mal si c’était le cas. Mes paupières s’ouvrent enfin. Une lumière blanche, impitoyable m’éblouit, je referme immédiatement mes paupières… Après quelques secondes de flottement, je décide enfin de les ouvrir mais progressivement, cette fois-ci. Après une minute ou deux, je réussi enfin à les ouvrir complètement sans que la lumière ne me fasse souffrir. Mes membres sont bien en place, solidement attachés. Les seuls dégâts que je peux relever sont cette migraine qui n’a toujours pas disparue, et une déchirure qui parcourt une grande partie de mon manteau. Autour de moi, se trouvent d’autres gens, certains paraissent plus jeunes, mais assez peu d’entre eux donnent l’impression d’être plus âgé que moi. La plupart ont l’air paniqué, d’autres restent là, à regarder le mur, ils n’ont pas l’air de
comprendre ce qui leur arrive. Moi non plus, je ne comprends pas. Quelques un, mais seulement trois ou quatre, parcourent la salle des yeux, comme s’ils cherchaient quelque chose. La salle est vétuste, les murs en béton ne sont pas peints, ni tapissés et certains endroits sont fissurés. Quelques chaises, dont la plupart sont renversées, trainent dans la salle sans ordre précis. Certaines parties du mur sont ornées de larges traces marron. Le tout donne un air assez glauque à la pièce. Après ces quelques minutes, ou secondes, ou peut être des heures ? Je n’arrive même plus à me repérer dans le temps… Je décide enfin de me redresser. Mes membres sont engourdis, mais au prix de quelques efforts, j’arrive enfin à me mettre debout. J’ai l’impression que la pièce entière tourbillonne, je perd l’équilibre et manque de chuter, mais j’arrive à reprendre le contrôle de moi-même. La pièce a arrêté de tourbillonner. Ce n’était que mon imagination couplée à ma migraine.
Soudain, un homme entre dans la pièce, immédiatement suivis par quatre soldats en uniformes. Ces derniers tirent un énorme chariot rempli de sacs. Sur le coup, je cru qu'ils allaient sortir leurs armes avant de nous abattre de quelques rafales de balles. Mais il n'en fut rien. L'homme qui était rentré en premier me dégoutait un peu. Ses cheveux gras, son sourire, ses muscles... Tout chez lui me donne l'impression d'avoir affaire à un homme des cavernes. Il commence à parler... J'ai l'impression qu'il ne parle pas, mais qu'il lance ses mots, un peu comme les postillons qui partent de sa bouche à chaque syllabe. Je commence enfin à comprendre ce qu'il dit à partir de la deuxième phrase.
*"Battle Royale", j'ai déjà entendu parler de ce truc, mais je ne sais même pas à quoi ce nom correspond, une "Bataille Royale". Il n'y a pourtant rien de royal à se battre... Son autre phrase m'interpelle beaucoup plus. On est sensé s'entretuer ?! J'ai du mal entendre, on ne peut pas obliger des adolescent à faire ce genre de chose !*
La tirade qui suit m'explique pourtant que si...
*Bordel... Ils considèrent ça comme un jeu ! Un putain de jeu dont les règles sont simples, survivre et tuer... Ça doit être une blague ! Pas possible autrement ! Ils "veulent voir", c'est probablement diffusé à la télé un peu partout dans le monde... Et en plus, ces connards nous donne à peine de quoi bouffer !*
Alors que les noms des différents participants commençaient à être cités. Je me lève avant de me diriger vers une fille situé un peu plus loin. Celle-ci me lance un regard noir, comme si tout cela était de ma faute. J'ai à peine le temps de faire quelques pas en arrière avant que l'instant fatidique arrive... Il vient de prononcer mon prénom... Je chancelle quelques secondes, espérant que ce ne soit qu'un rêve. Mais il le prononce à nouveau. Je regarde alors dans sa direction, il vient de le remarquer, un sourire narquois vient d'apparaitre sur son visage, ce sourire le rend encore plus laid qu'avant. Les larmes me montent aux yeux. Mais, résigné, je cours vers lui, saisit mon sac, avant de courir de toute mes forces vers la sortie...

Premier jour de souffrance.

J'ouvre difficilement les yeux. Il y a une lumière éclatante au dessus de moi, et ça m'éblouï. Je me lève doucement, et prend conscience de ce qui m'arrive. Je n'ai pas le temps de me remettre de ce sommeil forcé. Un homme parle. Je l'écoute d'une oreille, et observe mes futurs adversaires. Des jeunes adolescents, certains complétement perdus, d'autres en larmes, et d'autres, comme moi, qui se demandent quelle personne ils tueront en premier. L'homme qui prononce ce discour est horriblement laid. Gras. Cheveux gras, visage gras. Il me dégoute. Mais, pas le temps de juger plus longtemps son physique ingrât. On m'appelle. C’est à mon tour de sortir. A mon tour d’entrer dans le jeu. A mon tour de tuer…ou de crever. Mais je ne pense pas mourir. Du moins, pas alors que l’aventure viens de commencer. Je sais me battre, je sais tuer. C’est ma spécialité. Ma raison de vivre.
Je me leve donc, et va prendre le sac que cet homme avec sa tête énorme et son haleine immonde me tend, puis m’en vais quand on me le demande.
Dehors, c’est chaotique. Je ne pu m’empêcher de lâcher un juron en sortant de la base. Des gens tentaient de retirer leurs colliers. Celui-ci explosais quand vous tentiez de l’enlever, et vous avez, donc. Heureusement que j’ai l’habitude du sang, des choses gores et des corps inanimés, sinon je pense que j’aurais fini comme eux : Folle. Complètement paniquée. Je marche alors jusqu'à un arbre proche, et ouvre mon sac, pour découvrir avec stupéfaction que j’ai pour « arme »…des boules quies. Elle ne me seront d’aucune utilité, mis a part pour ne pas entendre mes victimes hurler. Je n'ai pas besoin d'arme, je sais me servir de mes mains. Après toutes ces années d’entrainement, le combat à mains nues était un jeu d’enfant. Enfin, en supplément, il y a un gilet pare-balles. Pour l’instant je n’en ai pas besoin, mais je pense qu’il va rapidement me servir. Je me met en marche vers la foret, pour essayer d’élaborer un plan, et pour être dans le calme, et ne plus entendre des gens chialer ou hurler. Sur le chemin, des corps coupés en deux, des têtes explosées. C'est peut-être triste, mais moi j'ai envie de rire...J'ai vécu pire.

Une douce rafale me rafraîchit et je me sens si bien... j'ai l'impression d'être allongée sur une
serviette de plage, au bord de la mer, sous un soleil éclatant, avec ce bavardage incessant semblable à celui d'une classe lorsque le prof s'absente. Et ces éclats de rire des enfants qui jouent avec leur ballon...
Attendez. Ce ne sont pas des éclats de rire... ce sont... des pleurs ?
Mon cœur loupe un battement, et j'ouvre soudainement les yeux ; j'ai l'impression de sortir d'un cauchemar. Sauf que, je réalise bientôt que le cauchemar est ici.
La douce rafale qui me berçait les cheveux n'était que le souffle d'un gars totalement dans les vapes allongé à côté de moi, et ce chahut est celui de dizaines d'adolescents réunis en cette salle obscure et délabrée. Le soleil n'était qu'une lampe...
Ça y est, la Battle Royale a commencé.
A peine ai-je été tirée au sort que je me retrouve ici, avec mes nouveaux concurrents...
Je les observe chacun à leur tour, certains me semblent trop peureux pour faire équipe, et une alliance avec d'autres me vaudrait un coup de poignard dans le dos. Mais il y en a qui me semblent fiables, et qui, comme moi, sondent les autres, à la recherche d'un camarade. J'aperçois même une jeune fille, à peine plus âgée que moi, avec une robe blanche déjà maculée de sang. Avant même que le jeu ne commence...
J'aperçois une petite fille, sur un fauteuil roulant dans un coin, qui semble profondément s'ennuyer ; et là, il y a un garçon, sûrement de l'âge de ma sœur recroquevillé sur une chaise et qui cherche à se calmer, et ici il y a...
Un homme entre dans la salle. Il ressemble tellement à un de ces méchants dans les dessins animés, que je crois un instant qu'il ne s'agit que d'un costume. Et pourtant non ses cheveux crasseux et son sourire édenté... c'est pas du toc !
Il commence à nous expliquer les règles du « jeu ». Du carnage, oui. Mais je les connais déjà ; après tout, ma sœur est morte lors d'une de ces parties. Moi, je continue à observer mes adversaires ; quelle attitude faut-il adopter ? Faut-il que je fasse la petite fille fragile, incapable de tenir un couteau dans ses mains ? Ou bien dois-je rester impassible, sans montrer ma peur ?
Si ce jeu ne se résumait qu'à de la comédie, je serais sûre de gagner, mais là...
Finalement, je n'ai pas plus le temps de réfléchir.
Je suis appelée.
J'avance, droite, ignorant les regards des autres, fixant seulement les yeux de rat de ce détritus parlant, chercher mon sac, avant de sortir par l'unique voie de sortie.
Et je me précipite vers la seconde porte à l'autre bout du couloir.

Vers la mort.

Je suis perdu. Ya de la lumière, juste assez pour voir d'autres jeunes tout aussi paumés que moi, et ils se parlent à eux même, comme pour se rassurer. J'entends aussi des appels au secours, qui n'auront jamais de réponse... Il m'est impossible de dire où je suis exactement, on est tous dans une salle, et il n'y a rien à faire, à part attendre. Mais attendre quoi au juste ?
Ah, on entend un bruit de porte qui s'ouvre, et des hommes, ils sont quatre, entrent avec un chariot rempli de sacs, avec on ne sait quoi dedans. Juste après eux, un homme hideux aux cheveux gras, un sourire narquois aux lèvres, arrive.
Et il commence à nous parler, d'après lui, on participe à une Battle Royale, on doit... Tuer ? Aucun problème, je l'ai déjà fait tellement de fois... Je n'hésiterai pas à le refaire, d'autant plus qu'on a le droit ici, sans limites... Ça risque d'être marrant. De toute façon, je ne connais personne ici, donc, pas de regrets. Je suis perdu, mais c'est moi le boss. Je me le répète, comme une chanson, histoire de ne pas perdre la tête.
L'autre boss, le moche, donne des noms, et petit à petit, des adolescents se lèvent, et partent avec un sac, la tête basse, en pleurant, en demandant ce qui allait se passer, mais tout ce que le gars sait faire, c'est sourire et dire nos noms...
Maintenant, c'est le mien qu'il prononce. D'abord, je décide de ne pas bouger, de rester là, d'attendre et les faire enrager, j'aime ça. Mais mon cerveau en a décidé autrement, cette fois ci, c'est lui le boss. Il a choisi de me faire me lever, avancer, prendre mon sac, et sans un mot sortir de la salle, sous le regard amusé des gardes.

Puis, quand on m'ouvre la porte, c'est l'horreur, je suis aveuglé, le soleil me perce les yeux, et je ne vois plus rien l'espace de quelques minutes. Une douleur affreuse me lancine sous mes paupières closes et je tombe à genoux. Puis, elle disparaît, et je me relève, en jetant un regard circulaire aux alentours. Il n'y a rien, c'est désert. Je vois juste les autres essayer de retirer une sorte de collier. Tiens ? J'en ai un moi aussi. A un moment donné, une explosion survient, et je vois une tête arriver à mes pieds. Pauvre de lui, il est faible. Et moi, je suis le boss, je ne suis plus paumé. Je mesure l'ampleur du jeu, et décide d'inspecter mon sac. Oh, un boomerang, je pourrai peut-être couper des doigts, et encore... J'ai aussi une trousse de pharmacie. Peut-être aurai-je envie de panser ironiquement les blessures de mes futures victimes. En tout cas, j'ai assez pour gagner, je sais que je vais gagner, j'ai tout pour gagner.
C'est moi le boss.

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Pour le moment, tout se passait bien. L'homme semblait fier de lui. La plupart de ses "élèves", comme il les appelait, s'avérait très motivée. Motivée pour tuer. Il y aurait du spectacle cette année !
Ils paraissaient tous différents, c'était dingue. L'année dernière il avait eu affaire avec des peureux et des suicidaires. La partie demeura ennuyeuse, malgré les ruses des Organisateurs.
Soudain, un bip bip bip le réveilla de ses pensées obscures.
Un garçon, un de ces bons à rien qui ont peur de tout, était le centre d'attention de la salle. Lui-même semblait effaré et tentait d'arracher le collier que tous portaient au cou.
"Ah oui, j'oubliais... ce collier que vous portez est doté d'explosif, et dès que vous essayerez de le retirer de quelque manière que ce soit, il explosera... et vous avec !"
Comme pour appuyer ses propos, la tête du garçon voltigea dans les airs, au sens propre. Enfin, plutôt sale, rectifia l'homme en soupirant.
"Lorsque vous aurez votre carte entre vos mains, vous découvrirez une île partagée en cent zones égales de un kilomètre sur un kilomètre... N'essayez pas de vous enfuir de ces zones, de quelque manière que ce soit, vous irez rejoindre ce jeune homme... Ah oui aussi, n'oubliez pas que de temps en temps, des zones deviendront interdites... alors évitez-les, d'accord ? Ça me foutrait les boules que vous fassiez boum pour si peu..."
Son sourire devint plus dément que jamais, et il appela une énième personne.

Des bruits … Des cris … Des jappements horrifiés.... j'ouvris difficilement les yeux, la tête me tournait... vous savez comme quand vous venez de vous réveillez après un horrible cauchemars, la sensation de peur et de malaise sauf que la c'était réelle ! Une lumière me brule les yeux, c'est atroce, je déteste cette sensation, mais je me force à les ouvrir, doucement pour ne pas trop souffrir ... Un homme parle, sa voix est forte et dure, elle fait vraiment froid dans le dos, me relevant à l'aide de mes bras, je soumettait l'endroit à stricte examen. L'endroit n'était autre qu'une grande pièce bien éclairé, où se trouvait une dizaine ou peut-être une vingtaine … Ils étaient si différents mais la plupart terrifies, elle aussi ne devait pas en menait longs. Mon regard s'arrêta sur un homme dont la stature devait en alarmer plus d'un. Il n'est pas beau, avec ses cheveux gras et son sourire machiavélique … AHAH... ce n'est certainement pas le moment propice pour parler mode, n'est-ce pas ?

Sachez tout d'abord que c'est un honneur de participer à ce jeu ! que jamais vous n'avez eu autant de chance, et que tout le monde souhaiterait se trouver à votre place, ici, en compagnie de moi-même..."

Mince … j'avais déjà entendu parler de ce « jeu », grand frère en avait parlé... c'était... zut j'arrivais plus à me rappeler le nom. J'avais étais littéralement morte de peur quand ce dernier c'était mis à compter les juteuse anecdotes qu'il avait découvert à ce sujet …

Mes amis, mes amis... Battle Royale est tout sauf une blague

Mon dieu, c'était la fin des cocotier, comment avais je attiré ici ? Des larmes me piquèrent les yeux, mes je les ravalais à grande peine …

"Nous vous avons réunis ici, révolutionnaires, tueurs, délinquants, traîtres du Gouvernement, et j'en passe... pour vous entretuer !"

Un cris étouffés, par ma main m'échappais ... Ce « jeu » était fait pour tuer ... c'était horrible …

Comme vous le saviez déjà, le but est de tuer. Plus vous aurez de victimes à votre compteur, plus vous aurez de chances de gagner. Mais il y a aussi un autre point que vous devez prendre en compte : la survie. Celui qui tuera le plus et mourra le moins de fois remportera la partie ; et le droit de repartir, libre, de cette île !"
"Bien sûr n'oubliez pas... Nous voulons du spectacle ! Du sang ! De la rage ! Des pleurs ! De la malice!Nous voulons de l'imagination !"
"Vous sortirez tous de cette salle un par un, après un intervalle de deux minutes. Vous recevrez chacun un sac, contenant deux gourdes d'eau d'un litre chacune, deux morceaux de pain, un sachet de fruits secs, ainsi qu'un flacon d'iode. Sans oublier... une arme "!

… les mots me manquent pour exprimer les sentiments qui me traversèrent littéralement pendant cette longue tirade : la peur, la résignation, la colère aussi mais vite étouffées par la mélancolie. Ce monstre se mit à apeller mes compagnons d'infortunes et à leur donner un sac qui devait contenir les éléments qu'il avait cités... Bon clame-toi Mitsuki ... Au pire ce n'est pas pire que ... et bien que .. que rien du tout, la mort devait surement être mieux que tués, nan ? Biiiip, biiip ...

Ah oui, j'oubliais... ce collier que vous portez est doté d'explosif, et dès que vous essayerez de le retirer de quelque manière que ce soit, il explosera... et vous avec !"

Tournant mon regard en direction de l'agitation, je remarquais toute de suite le jeune garçon qui essayais d'enlever son collier, explosa, du sang volant en même temps que la tête.... une douleur aigu me traversa le ventre, j'avais envie de vomir ... détournant rapidement le visage ... respirer lentement ...

"Lorsque vous aurez votre carte entre vos mains, vous découvrirez une île partagée en cent zones égales de un kilomètre sur un kilomètre... N'essayez pas de vous enfuir de ces zones, de quelque manière que ce soit, vous irez rejoindre ce jeune homme... Ah oui aussi, n'oubliez pas que de temps en temps, des zones deviendront interdites... alors évitez-les, d'accord ? Ça me foutrait les boules que vous fassiez boum pour si peu..."

Pour si peu ... il parlait de vie humaines avec autant de légerté ... il recommença à appeler des gens, tous si différents mais pour la plupart voués à la mort ... Comme moi surement ... Je me léve doucement, les noms fussent encore ... en me levant j'ai remarqué que je portais encore ma robe de la veille ou de l'avant-veille ? Elle était blanche mais maintenant ne l'est plus. Maintenant elle est grise, j'entre aperçois la bague de mon anuaire et je souris... j'entends vagument mon nom ... Mon dieu... est-il possible de soufrir autant ? je pars en direction de l'homme, ne regardant que devant moi essayant d'ignorer les pleure, il sourit encore et toujours, me tend un sac que je prend, doucement. Avant de m'enfuir vers la porte ...

« Une vie s’achève, une autre commence »

Raaaaah... J’ai les crocs...

Là, derrière tout le tas d'élèves encore somnolents, se trouvait Mizuho. Déjà en pleine forme, elle pointait son pistolet virtuel tout en émettant des "tagadatagada" dans tous les sens, imaginant sans doute un quelconque ennemi. Elle ne semblait pas consciente de la situation, mais... avez-vous déjà vu Mizuho consciente de quoi que ce soit ? Impossible.
*En position pour la phase finale j'ai nommé "Passoire sanglante" ! Agent Raito, vous me recevez ?"
* Cinq sur cinq ! Prêt pour la phase finale ! 1, 2, 3...*
"POUVOIR DE LA LUMIERE !" hurla la jeune fille en redoublant "les tirs" de plus belle.
Elle ne remarqua pas la foule de monde s'éloigner d'elle, ni l'homme entrer dans la pièce. Elle ne perçut sa présence que lorsqu'il commença à parler.
Cet homme... elle l'avait déjà vu... mais où ?... Mais bien sûr ! Il s'agissait de Dark-Dark dans le manga de l'année : "BANZAI" ! Avec ses longs cheveux noirs tout sales et son sourire de requin, il ne pouvait s'agir que de lui !
*Raito, dès qu'il aura fini de parler je lui demanderai un autographe !*
* Prends en un pour moi alors !*
Dark-Dark parlait de l'honneur... Et dire qu'il avait foutu un coup de poing à Tchitoki, le héros, par derrière ! Comment pouvait-il oser, ne serait-ce que prononcer ce mot ?
Un garçon demanda s'il s'agissait d'une blague.
Et c'est sûrement à ce moment-là que Mizuho eut le déclic. A l'entente de ce mot.
"Mes amis, mes amis... Battle Royale est tout sauf une blague."
Battle Royale ? Même déconnectée du monde, Mizuho en avait déjà entendu parler. N'était-ce pas ce fameux Programme qu'avait instauré le Gouvernement ?
*Raito, j'ai tout comme l'impression que nous sommes tombés dans un piège... comme dans la page 98 de "Sacre bleu, un manga !"*
Durant ce temps, l'homme avait continué son discours, il expliquait maintenant les règles du jeu :
"Comme vous le saviez déjà, le but est de tuer. Plus vous aurez de victimes à votre compteur, plus vous aurez de chances de gagner. Mais il y a aussi un autre point que vous devez prendre en compte : la survie. Celui qui tuera le plus et mourra le moins de fois remportera la partie ; et le droit de repartir, libre, de cette île !"
"Bien sûr n'oubliez pas... Nous voulons du spectacle ! Du sang ! De la rage ! Des pleurs ! De la malice! Nous voulons de l'imagination !"
"Vous sortirez tous de cette salle un par un, après un intervalle de deux minutes. Vous recevrez chacun un sac, contenant deux gourdes d'eau d'un litre chacune, deux morceaux de pain, un sachet de fruits secs, ainsi qu'un flacon d'iode. Sans oublier... une arme !"
*Raito-kun ! Je crois que j'ai compris leur petit jeu... ils veulent nous exterminer !*
*C'est ce qu'il vient de dire, Mizuho-sempaï.*
Mizuho n'avait nullement peur ; sans doute l'habitude de tuer... des ennemis imaginaires. Au contraire, elle tressautait d'excitation et attendit impatiemment son tour lorsque l'homme commença à les appeler un par un.
*Je vais enclencher ma Montre Eclair 6000 !*
Mizuho leva le poing en l'air. Sans doute la considérait-on comme la fille la plus ridicule et nunuche du groupe... mais comme je l'ai dit, Mizuho est une inconsciente... Le mot Otaku lui scie à merveille.
*Mizuho-sempaï, je crois bien que c'est ton tour.*
*Ah bon ?*
En effet, l'homme venait de prononcer son nom et lançait un sourcil interrogateur dans sa direction.
"POUVOIR DE LA LUMIERE !" hurla-t-elle en récupérant son sac-à-dos, avant de filer rejoindre la sortie, ses bras tendus, les doigts formant un pistolet.

J'ai vraiment l'impression que le monde n'est plus ce qu'il était.

C'est ce que Kyo pensa en ce moment précis.

Qu'est-ce qui m'arrive? J'étais dans c'te cellule... J'avais oublié des mecs en costard sont arrivés et m'ont mis cette seringue. J'ai pas si mal que ça finalement. Le seul problème c'est où suis-je?

Il tourna sa tête de droite à gauche. Des enfants? Des adolescents de tous les âges. Kyo se demanda ce que ces gamins pouvaient bien faire ici? On aurait dit un lieu isolé, une salle dans la seul entrée et sortie est une porte grise. Grise comme la tristesse, certain paraissaient terrifiés d'autres tellement inconscient de ce qui leur arrive. Un homme en noir vient et annonce le commencement du jeu. Mais notre lycéen lui il le savait. Il connaissait tout. Qui aurait cru que les rumeurs étaient vrai. Cette Battle Royal ce n'est plus une blague! Puis ces costarmans appelèrent des candidats, si l'on peut dire cela comme ça, chacun leur tour. Et enfin vient le tour de Kyo... Seulement Kyo... Pas un seul nom c'est vraiment énervant. Lui même ne le connait pas, franchement ils auraient pu faire plus de recherche.

Non mais je déteste ça, m'appeller comme si j'étais un chien. De toute manière on est déjà considéré comme des chiens. Ce mec en noir s'y croit vraiment. Un jour je le tuerai et on verra qui rira le dernier le vieux. Pour l'instant je vais jouer le jeu et m'amuser. Tous ces ados ont vraiment peur, surtout qu'il me regarde. Je pensais pas faire si peur que ça mais bon.

On donna un sac à Kyo dans lequel il y avait deux gourdes d'eaux, deux morceaux de pain et un sachet de fruit... sec et un flacon de d'iode ainsi qu'une carte. Mais ce qu'il reçut en bonus était impressionnant des cartouches et une poêle... Qui oserait s'en prendre à lui. Ce que le garçon n'avait pas remarqué c'était ce collier. Ce collier dont on les avait averti de ne pas y toucher sinon BOUM. Vraiment on aurait dit des chiens dans une cage. Dont la sortie paraissaient impossible. Mais cette petite aventure l'amusait alors il sorti de cette pièce se dirigeant vers sa conquête de la... victoire? Ou plutôt du sang pur. Mais ce qu'il voulait le plus c'était le maître du jeu. La tuer était un grand plaisir. C'est pour cela qu'il ne se permettrait jamais de crever et cette nouvelle technologie qui permet de rebattre un cœur est très intéressant!

J'avais mal à la tête. C'était horible, comme après avoir était bourrée sauf que là j'avais pas bu. Je ne comprenais pas, je m'étais endormie brusquement sur la banquette arrière de la voiture de mère. Je me souviens juste d'avoir ressenti une légère piqure au niveau de la hanche...Sa y est ! Je sais ! C'est l'homme en noir qui était à côté de moi ! Il m'a endormi ce ****. Quand je pense que tout ceci n'est qu'une blague. Jamais mère et père ne m'auraient laissés m'emmener par les agents du Gouvernement, non...jamais.

J'ouvrais les yeux doucement, le sol était dur, très dur...et froid. Glacial. Je ne savais pas ou j'étais.
Je me relevais, autour de moi...il y avait plein d'adolescent, certains de mon âge ce qui veux dire 17 ans et d'autres qui étaient beaucoup plus jeunes, de 11-12 ans à première vue. Je tournais sur moi-même paniqué pour voir ou j'étais mais il n'y avait aucune ouverture. Rien.
Une porte s'ouvrit tandis que l'ensemble de l'assemblé se tournait vers l'homme qui venait d'entré, baricadé de quatres militaires.

Il nous expliqua que nous étions à présent dans le jeu Battle Royal. Franchement, sa commencer à aller loin, j'en étais sûr. C'était une farce,c e ne pouvait pas être réel.
L'homme aux cheveux gras expliqua le contexte du jeu. Je commencais à me demander ce qui allait nous arriver. Etait-ce vraiment une blague ?
L'homme sortie une liste et commenca à appeler des personnes par leur prénom. Je commencais à paniquer.
Autour de moi, des adolescents se dirigeaient vers l'homme aux cheveux gras, prenaient un sac, une arme et s'engoufraient dan sun couloir, certains souriaient, d'autres pleuraient.

J'entendis bientôt plusieurs cris, je tournais mon visage vers l'agitation et je n'eu le temps que de voir une tête voler, disperçant du sang et des bouts de chair sur le sol. Je ne pu retenir un cris. Ce n'était pas une farce...

Mon prénom fut prononcer, je sentit mon coeur se serrer. Non, pas moi, pas maintenant...
Je me levais et me dirigeais lentement vers l'homme aux cheveux gras. Celui me sourit, tel un requin lorsque je pris mon sac et que je le mis sur mon épaule. Je saisit la serpe qu'on me tendait et je vint l'accrocher avec une ficelle contre ma cuisse qui était recouverte d'un leggin noir par dessus lequel tronait une mini-jupe blanche. Je pris le flacon d'iode que j'attachais autour de mon cou. J'en profitais pour regrder un peu l'état de mon haut, le bas était déchirer et mon nombril était visible à tous. Le T-shirt s'arettait juste au-dessus de celui-ci.
Mon coeur se serrait tandis que je m'avançais dnas le couloir, gris, mort...Je sentis des larmes couler le long de mes joues. j'étais perdue.

Oo DREAM oO

Un soupir, un regard triste et tout le message est passé. Levant les yeux au ciel, j’en appelai à mon être intérieur. Comment cette fille pouvait se prétendre la victime du destin ? Le destin, nous en sommes seul maître, c’est ce que j’avais compris à mon retour de mon bahut, après mon combat face à… Elle. Redescendant mon regard, je plantai mes yeux dans les siens. Doux être perdu, tu penses que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue ? Déposant ma main sur son front, mes yeux semblaient alors se joindre en un, laissant ma victime dans un état comateux avant de la laisser se réveiller dans un espace vide, complètement noir avec moi à ces côtés. Je détachai ma main de son front en soupirant et suffoquant, la pression était très forte, voir un peu trop même. La fille était agenouillée par terre, des centaines de fils de fer traversant son corps dans un pincement qui semblait plus qu’insoutenable. Traversant pour la plupart sa poitrine, les fils semblaient se perdre dans cette incommensurable espace sombre. Même pour moi, avoir essayé de pénétré dans son esprit était presque trop… Cette fille semblait avoir tant vécu… Tous ces fils, j’avais réussi à capter leurs messages, leurs places dans son esprit. Entrouvrant les lèvres, je pris finalement la parole :

« Tu es… Prisonnière de ton passé… Tout ces liens morts, il est tant pour toi de les couper… Comment peux-tu vivre en endurant tout ça… ? Il n’appartient qu’à toi de rompre ces liens, je serais ton guide si tu le souhaites… »

Une lumière blanche envahi l’espace précédemment obscure pour laisser entrevoir les murs de la pièce de son esprit. Tout ces fils semblaient attachés grossièrement au mur par des sortes d’agrafe. La lumière se dissipa aussi rapidement qu’elle était venue, elle semblait bien déterminé à ne pas vouloir me laisser aller plus loin. Moi qui essayais de me contrôler, je n’allais plus avoir aucune pitié, cette nuit là, je ne savais pas encore si j’allais aider sa personne à retrouver la lumière ou si j’allais la laisser s’effondrer, dans tout les cas j’aurais fais ce que je pense être juste…

oO Dream Off Oo

Réveil dans une salle sombre. Qu'est-ce-que c'était que ce rêve bizarre ? Une sensation bizarre m'envahit, celle de ne pas savoir qui j'étais ni où j'étais. Lâchant un long soupir de douleur, je me tapotais le front en serrant les dents aussi fort que possible. J'entendais des noms que l'on appelait les uns après les autres. Au fur et à mesure que le temps passait, les élèves défilaient et saisissaient des armes et quelques vivres. Mais dons quel but ? Je voyant du sang autour de moi et tout devenait de plus en plus clair en entendant des rires, des pleures et des hurlements de terreur. C'était donc cela, le battle royal ? Mais au fait, qui étais-je ? Qu'est-ce-que je faisais ici au milieu de tout ces condamnés à mort ? Je ne voulais pas participer à ce jeu. Lentement, ma main se porta a ma poche et j'en tira des papiers d'identités. Element Emishi, voilà donc mon nom... Pourtant mon front contre ma table, ont appela mon nom. Je me levais lentement et pris le sac que l'on me tendis, devant moi venait de sortir une fille en pleure, dont les vêtements semblaient n'être que des haillons même pas digne de n'être porté que par Cosette de notre bon écrivain Victor Hugo dans les misérables. Elle, je ne voyais qu'elle, mis a part le brouhaha persistant qui n'empêchait de me concentrer, la foule me donnait des nausées. Soupirant longuement, je portais ma main a mes lèvres m'empêchant ainsi de déglutir.

" Vos gueules ! "

Suivit d'un long silence... Les yeux ecarquillés, les pupilles dilatées, je tombais au sol, la respiration saccadée cavant que deux militaires ne me jettent dans le couloir. Je la vue de nouveau, avançant dans les couloirs sombre, au loin. Il fallait que je la rattrape. Je saisis mon sac et me mis a courir dans sa direction.........

Des cris, des plaintes, des larmes, ... Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Je me souviens encore, de ce noir soudain, alors que je discutais tranquillement avec mon père. Puis, un premier réveil, et je voyais des hommes portant des cagoules, avec le sigle ''B.R'' brodé dessus. Mais c'est quoi Br ? J'aimerais bien le savoir. En tout cas là, je suis de nouveau conscient, et... c'est toujours un peu le bordel, un peu plus même. Ouais, ya des gens que j'ai déjà vu qui sont assis ou debout, qui écoutent un gars qui parle de... Battle royale. Ce serait ça, B.r ? Peut-être, j'en sais rien, tout ce que je sais, c'est que maintenant, il dit des noms, et petit à petit, la salle se vide, chacun prenant un sac qui a l'air rempli de tout et de n'importe quoi. parfois ça fait un bruit metalique, ou alors vu la forme, ya une arme, enfin, tout pleins de trucs différents, j'espère que j'vais pas tomber sur un truc merdique...
Oh, j'en oubliais Djinn... Il est où ? Je le vois pas, d'habitude, quand j'suis pas bien, il pioute dans tous les sens et essaye de me réveiller, se frotte à moi jusqu'à ce que je me réveille, mais là il a disparu. Etrange... Seraient-ce ces hommes de B.r qui l'auraient pris ? Si c'est le cas, ils vont le payer, c'est clair...

"Hibari-kun, à toi."

Allez, c'est parti. Je me demande ce que je vais avoir. En allant vers la sortie, je marche inconsciemment sur le corps... sans tête d'un gars. D'après ce que nous a expliqué le ''patron'', il aurait essayé de retirer son collier. Maintenant, je vois sa tête un peu plus loin, couverte de sang, les pupilles vides de toute vie. Ça me rappelle tellement de meutres... Loin de moi l'envie de détourner les yeux, au contraire, je me délecte de ce spectacle sanguinaire. Oui, il a dit qu'il faut tuer les autres, et être le dernier à survivre. Je le ferai ! C'est moi qui gagnerai !

Maintenant, je me trouve dehors... Automatiquement, je regarde dans mon sac et j'y trouve... un canard en plastique. C'est tout ? C'est une blague non ? Ah non, ya un truc en plus, ouf... Même pas le temps de respirer, que je me rends compte que c'est une boussole. Putain j'ai vraiment pas de bol ! Bon, je pourrai toujours enfoncer mon ''coin coin'' dans le cul de mes victimes, c'est comique non, un cadavre qui fait coin coin ? Ok je m'éloigne... Sur ce, je décide de partir vers la forêt, et m'enfonce doucement, et silencieusement, tel un ninja, dans la pénombre des feuillages mouillés par la pluie persistante qui s'écrase partout.

Ken venait de se réveillait lentement de son profond sommeil. La première chose qu'il vu en ouvrant les yeux furent les lumières au plafond, ce qui lui brûla légèrement les yeux. Il n'avait absolument aucun idée d'où il se trouvait. Il venait comme.. d'émerger dans un endroit inconnue. Il prit du temps avant de se remettre de ce réveil brutal. Il remarqua en premier lieu qu'il suait, il suait abondamment, il avait même tâché son beau costume. Rien que ça l'avait un peu irrité. Puis, quelques minutes plus tard, il se retourna pour voir un peu ce qu'il se passait autour de lui, et il ne vit qu'un amas de lycéens, dont il connaissait plus ou moins les visages, mais il n'y fit pas attention. Ken se leva. Et il regarda face à lui, il y avait un homme. Un homme qu'il n'observa pas plus que ça. Il n'avait que faire du physique de cette personne, il se contenta de l'écouter parler. L'inconnu déclara que tous les élèves ici présent étaient les pions d'un jeu nommé " Battle Royale ". Ken resta attentif à la suite de son discours. Il rajouta qu'il fallait tuer, puis, le jeune homme arrêta d'écouter net à partir de cette phrase. Le mot " tuer " avait déclenché chez lui quelque chose d'étrange. Il ne lui suffit que de cela pour comprendre le but du jeu. Assassiner pour finir vainqueur. Coûte que coûte il devait y arriver.
A chaque nouvelle phrase de l'inconnu, ses camarades stressaient encore un peu plus, ils n'en croyaient pas leurs oreilles, ils pensaient être dans un terrible cauchemar. Mais Ken ne battit pas d'un cil, il resta droit et immobile, commençant à s'impatienter, car le monologue se faisait long. Depuis le début, il sentit une présence autour de son cou, il comprit que c'était un collier, et qu'il pouvait exploser à tout moment. L'un des élèves tenta vainement de l'enlever, l'explosion lui arracha la tête dans un gisement de sang. Pour ne pas mourir, il fallait qu'il suive les directives du jeu sans vouloir se rebeller. Chaque élève était appelé pour recevoir un sac contenant une arme et des provisions. Il y avait une intervalle de deux minutes entre chaque appel, et pourtant, Ken cru que c'était une éternité. Il était si pressé, contrairement aux autres. Lui donner son sac, c'était comme lui donner sa liberté, c'est comme lâcher le plus dangereux détenu d'une prison dans la nature. Personne ici ne connaissait le véritable Ken. Il allait se faire un joie de leur montrer de quoi il est capable, de leur révéler son talent pour le meurtre. Le jeune homme se parlait à lui même, il était perdu dans ses pensées, jusqu'à ce qu'une grosse voix retentisse :

« Bien, ne perdons plus de temps ! A toi, Mayumura Ken... »

Deux secondes après avoir entendu son nom, Ken s'avança, il fit deux pas et fixa le soldat chargé de balancer le sac aux élèves. L'homme armé, lui jeta violemment son sac dans les bras, le jeune homme fronça encore plus les sourcils qu'il ne les avaient déjà, et quitta la pièce d'un pas décidé. Il avait un couloir à traverser avant de se jeter dans les bras de la nature, lui réservant beaucoup de surprises. Il ne se mit pas à courir comme la plupart des autres, il marcha tranquillement, et trouva un endroit qu'il jugea être à l'abri des potentiels assassins. Il ouvrit délicatement son sac à dos, et découvrit son triste moyen de survie : deux miches de pain; deux gourdes d'eau remplies; un sachet de fruit secs; un flacon d'iode; une carte des lieux et son arme.. un stupide bâton tout frêle.
Le contenu de ce sac, qui était censé l'aider à survivre le frustra. La nourriture n'était pas un problème selon lui, mais son arme ! Franchement, qui va-t-il bien pouvoir tuer avec un bâton ? Il allait devoir trouver un moyen de fabriquer ou de voler une arme à quelqu'un. Ken aurait bien pu faire alliance avec quelqu'un de puissant, mais malheureusement son caractère solitaire n'était pas en faveur de cette option. Complètement désespéré, le jeune garçon attrapa son bâton, fouilla la tête afin d'y trouver un caillou et commença à tailler la pointe du bâton, en espérant réussir à faire un pointe qui pique un minimum, pour essayer d'en faire une " arme "...

"TUE-LE JE TE DIS ! TUE-LE...tu me déçois fiston..."

_LA FEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERME !!

Cria Kirua dans son sommeil...

*Encore et toujours ce maudit rêve...aurai-je une nuit de sommeil tranquille un de ces jours ? on dirait un sceau maudit...et le seul moyen de le lever serait de...tuer un homme*

Kirua était réveillé mais n'en ouvrait pas ses paupières pour autant...

*Ce monde se porterait bien mieux si je reste endormi à jamais...ne me réveillez-pas...pour votre propre bien.*

Le vœu de Kirua ne fut malheureusement pas exaucé, un "BOUM" retentit et une tête de gamin voltigea dans les airs avant d'atterrir à côté de celle de Kirua...celui-ci n'en pouvait plus de feindre le sommeil, il allait se réveiller pour de bon cette fois-ci et tant pis pour les inconscients qui ont osé le déranger...
Il écrasa d'abord la tête du môme contre le sol en se levant de son lit et avança vers un individu qui lui rappelait vaguement un requin et ne lui inspirait guère confiance...rien d'étonnant de la part de Kirua sur ce point-ci.

*Ah oui je me rappelle maintenant...ces imbéciles de la Battle Royale avaient jugé nécessaire de m'endormir quand j'avais le dos tourné...j'avais pourtant clairement dit que je n'y voyais aucun inconvénient à avoir une occasion de faire mes preuves en tant que Daikune...*

L'homme aux dents de requin appela Kirua par son nom de clan Daikune, ce qui énerva Kirua au plus haut point sans qu'il puisse clairement voir pourquoi dans son esprit.

"Daikune...hihihihi HAHAHA...tu te laisses appeler par ce nom-là ? rappelle-toi tu n'en es pas digne..."

Kirua ignora comme toujours cette voix dans sa tête, celle de son père qui l'avait probablement maudit jusqu'à la fin de ses jours. Il avança sans trop savoir dans quel but vers cet homme, n'ayant probablement rien remarqué dans le regard de Kirua, il lui remit un sac qui selon ses explications contiendrait des provisions, de l'eau, de l'iode ainsi que l'arme qui lui était assignée.
Il sortit du bâtiment et ouvrit précipitamment son sac dans la hâte de connaître son arme....des fléchettes et une cible.

*Bien. Ça fera l'affaire.*

Il sentit _enfin_ un collier autour de son cou, bien familières pour lui ces missions du genre "réussis ou meurs". Il avait porté son premier collier du genre à l'âge de 7 ans "la fierté du clan !" que disait son père...
S'aventurant vers l'aveuglante lumière de l'extérieur, il laissa ses pas le guider où bon leur semblait. Errant ainsi dans la pénombre, ces lieux inconnus ne l'intriguaient pas le moins du monde, le où ne l'intéressait guère...juste qui...qui sera sa première victime humaine...

Où est Luki?! Je dois la retrouver. Je ne veux pas la perdre. Pourquoi il fait si noir? Luki!

Ho ce n'était qu'un rêve? Mais alors où est Luki?! Ouf elle était près de moi. Main dans la main. Je crois qu'elle s'était réveillé avant moi. Je me demandais bien ce qui se passe ici... Je n'arrivais pas à le croire. Beaucoup de gens., non d'enfants. Aussi grand et petit que nous.
" Luki tu penses qu'on est où?"
Mais elle ne m'avait pas répondut.

Alors que je m'étais réveillé avant Noki, un grand monsieur nous a désigné tous. Comme quoi nous étions les élus de la Battle Royal. Je n'avais pa sremarqué jusqu'à maintenant mais Noki me tenait fortement la main. Elle doit rêver d'un cauchemar. Mais en tant qu'ainée je devais la protéger de ce genre de jeu. Oui la Battle Royal... Ce jeu qui devenait populaire envers le Gouvernement! Je n'avais pas donné de réponse à Noki qu'on nous avez appelé. Tandis qu'on nous donna un sac un garçon près de nous a explosé. Puis on entendait l'homme rigolé... Mais pourquoi il rigolé? C'était si marrant que cela? Noki et moi itions partit de la salle.

"Noki nous sommes dans la Battle Royal."

Luki et moi sortions de la grande maison en fer. Puis elle m'avait dit enfin où nous étions. C'est normal que le Gouvernement nous en veille. J'avais attaqué leur... hum... c'était un rang en dessus du président... Je ne m'en souviens pas. Enfin bon, nous avons regardé ce que le sac nous donnez. J'ai reçu un poignard et Luki a reçu une hache ainsi que 5 cartouches avec 10 flèches. Si Luki savait se défendre je ne serais pas inquiète. Mais même si nous avions de bonnes armes, la nourriture qu'il y avait n'était pas grande. Puisque c'était un sachet de fruit sec et deux miches de pain. Une carte pour nous aidez et deux gourdes d'eaux. Et de l'iode.
"Luki est-ce que... ça va aller?"

"Ne t'inquiète pas Noki allé il faut y aller."

Nous étions tous deux reposer l'un sur l'autre. Maintenant que le "gong" sonner dans nos têtes pour dire que le jeu commençait nour marchions lentement.

Un bruit, un bruit très puissant dans les oreilles. C'est la première chose qu'entendit Vega à son réveil qui fut plus que brutale. Il sortit de son sommeil de mauvaise humeur, il ouvrit les yeux encore bien collés, et se fit quelque peu aveugler par la forte luminosité que contenait la pièce, ce qui l'énerva encore plus. Il n'avait absolument aucun idée du lieu où il se trouvait à ce moment là. Il était complètement perdu. A l'intérieur de la salle, il n'y avait que quelques tables, une ou deux chaises et un bureau où était posé un homme relativement âgé par rapport à lui. Vega avait oublié quelque chose.. il avait oublié de regarder derrière lui, pour s'assurer qu'il n'était pas seul à seul avec le monsieur. En effet, il y avait un bon nombres d'adolescents de divers âges à proximité de lui. Aucun d'eux ne savaient ce qu'il allait se passer, où ils étaient et pourquoi. Mais le jeune hispanique ne tenta pas de dialoguer avec eux, par fierté, peut-être. Après ça, Vega remarqua enfin la présence des soldats armés qui se trouvaient aux quatre coins de la pièce. Deux d'entre eux trainaient un chariot dont les étages étaient remplis de sac à dos. C'est donc le bruit des roues qui l'ont réveillé tout à l'heure.

L'homme qui semblait être le dirigeant de ce regroupement prit la parole. Personne ne l'interrompt. J'écoutais le plus attentivement possible tout ce qu'il avait à dire malgré le bruit de fond que faisait les gens qui stressaient, qui étaient effrayés ou ceux qui cherchaient un moyen de s'en aller. Il expliqua simplement qu'ils étaient dans un jeu, ou plutôt une tuerie dont le but était de tuer le plus possible. Il rajouta que les " candidats " avaient un collier au tour du cou, et qu'il était susceptible d'exploser si jamais la personne tenté de braver les interdits. D'ailleurs, un instant plus tard, et un rebelle en fit les frais. Le jeu débuta par ce décès. Au bout de quelques minutes, il fut appelé pour venir cherché ses provisions et pour découvrir sa nouvelle arme.

« Bien, ne perdons plus de temps ! A toi, Almador Vega... »

Vega s'empressa d'attraper son sac qu'un soldat avait posé au sol, il le déballa face à tous ses futurs ennemis. Devant leur yeux ébahis, ils découvrirent son arme : Des griffes. Tel un fils de Wolverine, il enfila ses griffes, et les brandit droit vers les lycéens présents. Il était plus que satisfait de son arme, il allait faire un véritable carnage avec ça. Il fit un énorme sourire sadique, ricana un peu et gueula :

« Ah ah ah.. Vous allez tous crever, misérables !!! »

Puis il s'enfuit à grand pas comme un voleur, et quitta la pièce. A noter qu'il laisse un grand silence dans celle-ci. Il ne tarda pas à se mettre en quête de victime. Et oui, Vega ne perd pas de temps. L'aventure vient à peine de commencer qu'il est déjà assoiffer de sang. Ça promet pour la suite...

Tout ce vacarme était insupportable. Tout le monde hurlait, pleurait, regardait les colliers attachés à leur cou, c'était pire que dans une cour de récréation, parce que tout le monde, ou presque, s'y mettait. Et c'est au milieu d'un groupe d'adolescents sûrement amis qui criaient leur désespoir qu'une silhouette se dressait soudain, les bras levés au ciel. Il s'agissait d'une fillette, qui n'avait pas trouvé mieux de s'étirer et de bailler bruyamment, ignorant totalement ce qu'elle faisait ici. Les yeux mi-clos, elle regarda toutes les personnes autour d'elle. Elles avaient tous à peu près son âge, de onze à dix-neuf ans, s'était-elle suggéré. La fillette se rendit compte qu'elle était assise au coin de la salle, là ou on accumulait les petits détritus, quoi. A peine avait-elle pensé à cela, qu'elle se releva brusquement, donnant des coups sur ses vêtements pour chasser les saletés qui s'y étaient collées. La jeune adolescente était vêtue de sa grande robe de spectacle lorsqu'on l'a endormie. Venant de se réveiller d'ailleurs, elle ne trouvait même pas cela anormal d'être dans un tel lieu, où tout le monde semblait inquiet, où un grand homme aux cheveux longs et gras les toisait un par un. Après quelques secondes de réflexion, elle s'en rendit soudain compte, mais tout ce qui lui importait pour le moment, c'était d'aller voir le groupe d'adolescents non loin d'elle. Akuma, tel était le prénom de cette fillette, s'ennuyait déjà dans tous ces cris et ces pleurs, et lorsqu'elle s'ennuie, je ne préfère pas vous dire quelles bêtises elle a déjà fait.

S'approchant en titubant de ces six personnes assises sur le sol, elle les regarda d'abord un par un. Il y avait deux garçons, grands et minces, le regard éteint, le reste était des filles toutes aussi artificielles les unes les autres, maquillées comme des clowns, elles avaient même deux longues trainées noires en dessous des yeux. C'était leur mascara, emporté par leurs larmes. Akuma se retint de rire devant la tête pitoyable qu'avaient ces adolescentes. Bientôt, le groupe entier regardait la fillette, se demandant ce qu'elle attendait d'eux. Cependant, elle ne bougea pas d'un pouce, jusqu'au moment ou un garçon prit la parole.

Eh, pourquoi tu nous regardes comme ça ? T'es sans amis ?

Akuma arqua un sourcil à l'entente de cette réplique. Ils étaient comme dans son école, agressifs pour un rien. Une idée lui vint alors en tête. A force de se coltiner ce genre de personnes, la jeune fille avait retenu certains mots qu'ils utilisaient... Elle qualifiait cela de "langage wesh-wesh-des-bacs-à-sable". Un grand sourire dévoilant toutes ses dents, semblable à celui de l'homme aux longs cheveux gras qui semblait être celui qui s'occupera d'eux, fendit le visage de la fillette, qui se mit aussitôt à se moquer d'eux, adoptant une voix provocante mais comique à la fois.

Han ! Je surkiff les Battles Royales ! Mais je suis dedans, j'ai trop le seum ! Et vous aussi hein ? Ah ah, un-zéro ! Je vous souhaite bonne chance mes copains à moi... Banane !

Alors que ses interlocuteurs écarquillaient les yeux, Akuma riait comme une folle, se tordant dans tous les sens, si bien qu'on se demandait même si ce rire était naturel. Les plis du visage des adolescents assis en face d'elle montraient bien leur agacement, mais à la grande surprise de la jeune fille qui se moquait d'eux, ils ne dirent mot, et se retournèrent vers le grand homme qui avait commencé à parler. Un sourire déçu aux lèvres, Akuma suivit leur regard, et écouta, malgré elle.

Sachez tout d'abord que c'est un honneur de participer à ce jeu ! que jamais vous n'avez eu autant de chance, et que tout le monde souhaiterait se trouver à votre place, ici, en compagnie de moi-même...

Sur ces mots, un rire sinistre fit le tour de la salle, et provoqua le silence complet, cette fois. Une faible voix retentit dans la salle, demandant si il s'agissait d'une blague. Sans savoir elle-même pourquoi, Akuma ne put retenir un ricanement, sans entendre la réponse positive du "Maître", quand soudain une main se posa sur sa bouche, la faisant taire. C'était un de ses voisins, qu'elle n'avait même pas remarqué, un garçon d'environ quatorze ans aux cheveux noirs. Sans dire un mot, il retira sa main dès que sa voisine fut calmée. Cette dernière le regarda bizarrement, puis accorda de nouveau son attention à l'adulte, qui se mit à rugir, comme pour appuyer sur ses paroles.

Nous vous avons réunis ici, révolutionnaires, tueurs, délinquants, traîtres du Gouvernement, et j'en passe... pour vous entretuer !

Il fit un grand geste circulaire de la main, englobant tous les adolescentes. Une gamine, excédée, se mit à pleurer, se réfugiant dans un coin. Un sourire idiot se forma de nouveau sur le visage de Akuma, qui ne prenait décidément pas du tout cela au sérieux. Elle trouvait cela trop exagéré pour être vrai. Et pourtant...

Comme vous le saviez déjà, le but est de tuer. Plus vous aurez de victimes à votre compteur, plus vous aurez de chances de gagner. Mais il y a aussi un autre point que vous devez prendre en compte : la survie. Celui qui tuera le plus et mourra le moins de fois remportera la partie ; et le droit de repartir, libre, de cette île !

L'homme continuait son horrible discours, tandis que cette fois-ci, Akuma s'amusait à tirer grossièrement la langue à tous ceux qui posaient leur regard sur elle. Soudain, l'adulte aux cheveux gras posa son doigt sur plusieurs des jeunes, dont elle, et surtout elle. Elle sursauta et se calma aussitôt. Cette personne dégageait une atmosphère glaciale, pouvant apeurer n'importe qui. C'est ce qui fit taire la fillette. Puis il reprit son histoire, prenant un air ironiquement doucereux.

Bien sûr n'oubliez pas... Nous voulons du spectacle ! Du sang ! De la rage ! Des pleurs ! De la malice ! Nous voulons de l'imagination !

Entraînée dans une sorte de folie douce par les exclamations du grand homme, Akuma se mit à jubiler et agitant ses bras. Son voisin remit sa main sur sa bouche, en ajoutant cette fois :

La ferme ! Tu ne vois donc pas que tout cela est sérieux, que tu risques de mourir dans quelques minutes ?

Après quelques secondes de silence entre les deux adolescents, l'interlocuteur de la fillette retira encore une fois sa main tremblante de peur. Quant à Akuma, elle ne lui répondit pas, mais commençait à se dire que cela pourrait peut être s'avérer vrai, à en voir l'état de ses camarades, ou plutôt ennemis.

Vous sortirez tous de cette salle un par un, après un intervalle de deux minutes. Vous recevrez chacun un sac, contenant deux gourdes d'eau d'un litre chacune, deux morceaux de pain, un sachet de fruits secs, ainsi qu'un flacon d'iode. Sans oublier... une arme !

Reprit l'homme aux cheveux longs, en crachant le dernier mot. Un postillon s'écrasa d'ailleurs sur le visage d'une fille au premier rang, qui s'essuya avec dégout. Ignorant cela, il fallait pas croire qu'il allait s'excuser non plus, l'adulte toisa de nouveau les adolescents, puis commença à les nommer un par un. Un des premiers cités était un garçon, d'une maigreur assez déstabilisante. A en voir sa corpulence, il devrait être facile à tuer, si il ne se défendait pas, car il avait l'air plutôt intelligent. Il ne se leva pas tout de suite, et l'homme dut répéter son prénom une deuxième fois, Kaiso.

J'aimerais bien le retrouver vivant quelques jours après, ça prouverait qu'il sait se battre et survivre, car franchement, son physique ne l'aide pas...

Se levant rapidement, l'adolescent attrapa son sac et se mit à courir vers la sortie de toutes ses forces, résigné à son sort. Puis d'autres personnes furent nommés, mais la fillette n'y prêta pas plus d'attention. Jusqu'au moment où elle entendit un prénom qu'elle connaissait. Suivi de SON nom de famille. Hyouri... Shaza... C'était sa grande sœur, son idole, celle qui lui servait de modèle. Elle était là, parmi tous ces paumés. Akuma n'était même pas au courant. La jeune fille qui se leva lui prouva qu'il s'agissait bien d'elle. Ses grands yeux argentés, et sa chevelure noire magnifique, ça ne pouvait être que elle. Reprenant tout de suite son sérieux, la petite sœur de la dénommée Shaza tenta de l'appeler.

Shaza, Shaza !

En vain, l'interpellée avançait, droite, ignorant les autres. Elle prit son sac, et se dirigea vers le couloir en se précipitant. Akuma baissa la tête. Elle ne pouvait pas laisser sa sœur partir. Son objectif principal était maintenant de la retrouver, de la protéger, même au péril de sa vie. De toute façon, la fillette ne tenait pas tant que ça à sa vie, et encore moins en apprenant qu'elle avait toutes ses chances de mourir dans cette île. Elle sortit une photo de sa poche et la regarda longtemps. Plongée dans ses pensées, elle ne remarquait pas que ce terrible appel continuait.

Bip, bip, bip... En entendant ce bruit, Akuma tourna sa tête, regardant l'individu qui avait visiblement fait sonner son collier. Le voilà maintenant au milieu de la foule, debout, et il marchait dans tous les sens. Il était affolé, terrifié. Il tentait d'arracher son collier.

Ah oui, j'oubliais... ce collier que vous portez est doté d'explosif, et dès que vous essayerez de le retirer de quelque manière que ce soit, il explosera... et vous avec !

Expliqua donc l'homme, puis une explosion fit sursauter toute la salle. La tête de la victime du collier voltigea derrière l'adulte, pour s'écraser lamentablement au sol, aux pieds d'un groupe de gamins qui se mirent à hurler. C'est à ce moment là qu'Akuma comprit enfin que ce n'était pas une plaisanterie. Quelqu'un venait de mourir, pitoyablement certes, juste devant elle ! Mais, pas le temps de se demander ce qu'elle allait faire, car l'appel reprit comme si rien n'était. Hiiro Akemi. C'était le nom du prochain à rejoindre la mort. Enfin, cela semblait lui plaire, car il rendit le sourire de l'adulte, en avançant d'un pas décidé. Il avait les cheveux et les yeux bleus, c'était particulier mais Akuma trouvait que cela donnait bien. Il attrapa son sac et s'en alla sans demander son reste.

La fille appelée juste après était... très, très spéciale. Tout le monde était étonné en la regardant. Hinada Mizuho, elle s'appelait ainsi. Elle a un joli prénom, pensait la jeune fille.

POUVOIR DE LA LUMIERE !

Hurla soudainement l'adolescente interpellée, qui récupéra son sac, avant de courir vers la sortie. Ses doigts formaient un pistolet. Akuma conservait un regard indifférent. Elle se croit dans un jeu vidéo ou quoi ? Puis d'autres personnes furent, encore et toujours, appelées... La fillette s'assit et posa sa tête sur ses genoux, entourée de ses bras, tentant de ne plus penser à rien. Elle resta un long moment ainsi, avant d'entendre un ricanement suivi d'un cri assez...fanfaron...

Ah ah ah.. Vous allez tous crever, misérables !!!

L'adolescente releva soudainement la tête et ne put s'empêcher de répliquer, avec un sourire idiot. Elle avait oublié l'espace de quelques secondes où elle était, et pourquoi.

Ah ah ah... Je suis le Mégazorg, vous allez tous crever, misérables !

Elle ricana ensuite à son tour, en voyant l'étrange garçon appelé sortir de la pièce comme un voleur. S'en suivit un grand silence, quand soudain, l'adulte pointa la fillette du doigt.

Toi, qui viens de parler ! Hyouri Akuma ! Viens récupérer ton sac.

Extérieurement, la concernée resta immobile, un sourire moqueur aux lèvres. Intérieurement, son cœur avait fait un bond. C'était maintenant à son tour... Elle n'allait plus se permettre de rire des autres ainsi. Cependant...

La flemme.

Répondit-elle simplement. Mais le regard de l'homme était plus que insistant, ce regard noir à vous en donner froid dans le dos. Elle se leva alors, en marchant le plus lentement possible. Agacé, le "maître" aboya.

Grouilles-toi, gamine ! Je n'ai pas que ça à foutre de t'attendre !

Akuma accéléra un tout petit peu le pas, mais restait lente, à l'entente de ces menaces. Puis, une fois arrivée en face de l'adulte, elle prit tranquillement son sac et le fixa dans les yeux d'un air arrogant.

Non.

Fit-elle avec un petit sourire amusé, le visage plein d'orgueil. Puis elle fit volte-face et partit en sautillant, évitant de peu le puissant coup de pied que l'homme envoya dans sa direction. La cible étant ratée, il perdit l'équilibre lamentablement et faillit trébucher. Quelques rires fusèrent dans la salle.

Silence ! Le prochain que j'entends rire, il peut dire adieu à son collier, donc à sa vie !

La riposte de l'homme aux cheveux gras suffit à calmer les moqueries... De son côté, Akuma sortit dehors, hésitant à ouvrir son sac pour découvrir son arme. L'important était maintenant de retrouver Shaza... Qui était malheureusement déjà loin apparemment.

Aïe...ma tête...hmm...et puis qu'est-ce que c'est que tous ce boucan?! J'ouvre très péniblement les yeux et voie un grand nombres de personnes rassemblées, la plus part en train de pleurer et d'autres sans expression ou une traduisant leur peur. Et devant nous un homme laid avec un sourir sadique qui me fait frissoner.
Soudain,il se décide à prendre la parole:

"Sachez tout d'abord que c'est un honneur de participer à ce jeu ! que jamais vous n'avez eu autant de chance, et que tout le monde souhaiterait se trouver à votre place, ici, en compagnie de moi-même..."

Mais de quel jeu il parle cuila?! Et puis pourquoi la moitié de la salle rie bêtement?

"Mes amis, mes amis... Battle Royale est tout sauf une blague."

Battle Royale? J'ai bien l'impression d'être la seule dans la salle à ne pas savoir de quoi il parle...

"Nous vous avons réunis ici, révolutionnaires, tueurs, délinquants, traîtres du Gouvernement, et j'en passe... pour vous entretuer !"

Pardon?! J'ai bien entendu? Révolutionnaires,tueurs,délinquants,traîtres du Gouvernement!!! Je ne fais pas partie de ces gens là moi!!!! Et puis je veux exterminer ceux qui font souffir des inocents, pas les faire torturer à mon tour! Remarque, ici, il n'y a pratiquement que des gens comme ces personnes que je veux détruire...Et puis tous ces pauvres gamins qui pleurent, eux aussi vont se faire tuer? Je ne peux pas les laisser faire ça! Oh! Le voilà qui se remet à parler.

"Comme vous le saviez déjà, le but est de tuer. Plus vous aurez de victimes à votre compteur, plus vous aurez de chances de gagner. Mais il y a aussi un autre point que vous devez prendre en compte : la survie. Celui qui tuera le plus et mourra le moins de fois remportera la partie ; et le droit de repartir, libre, de cette île !"

Des victimes? Grrr! Puisque c'est comme ça:je vais gagner! Mais pas gagner de la manière dont le veut cette ordure qui nous commande, je vais gagner en exterminant toutes ces pourritures qui prennent du plaisir à massacrer des pauvres gens comme...ma mère.

"Bien sûr n'oubliez pas... Nous voulons du spectacle ! Du sang ! De la rage ! Des pleurs ! De la malice ! Nous voulons de l'imagination !"

T'inquiètes pas pauvre type, va y en avoir du sang et des pleurs, mais uniquement ceux de ces enfoirés!

"Vous sortirez tous de cette salle un par un, après un intervalle de deux minutes. Vous recevrez chacun un sac, contenant deux gourdes d'eau d'un litre chacune, deux morceaux de pain, un sachet de fruits secs, ainsi qu'un flacon d'iode. Sans oublier... une arme "!

Une arme? J'espère qu'elle va être puissante, puissante comme la rage que j'éprouve pour eux!

Il appelle les personnes une par une par leur nom, leur distibuant tour à tour leur sac contenant les affaires qu'il avait cité. Tiens ça y est il m'appelle! Grrrr!!!! Ce que j'ai envie de le butter cuila! Garde ton calme Midori, garde de ton calme, tu lui règleras son compte plus tard, pour l'instant il te faut une arme, me dis-je à moi-même.
J'avance il me regarde avec son sourire habituel et si agaçant. Il me tend mon sac, je le lui arrache des mains et cours vers la porte.

J'ai intérête à donner toute ma force, comme le disait ma mère: "L'importance c'est de survivre".

I AM READY!

Alta était parmi les premières réveillées. Elle avait ouvert les yeux dans le noir. Dans son court sommeil, elle s'était blottie tout naturellement dans le coin où on l'avait balancé, et elle se réveilla assise, appuyée contre le mur derrière elle. Elle resta un moment immobile, puis ramena très lentement ses genoux vers elle, adoptant une position défensive, tel un animal sauvage et farouche. Son regard bleu ne cillait pas, tourné vers la porte. Il régnait un silence de mort autour d'elle. Elle repéra un mouvement à côté d'elle, mais ne se retourna pas, ne cilla même pas. Des silhouettes sombres et vagues s'agitaient petit à petit dans la semi-obscurité de la salle, se levant, gémissant, clignant des yeux. Alta resta immobile, à en croire qu'elle était faite de marbre et de granit. Elle observait, pâle comme la mort, des mèches de ses longs cheveux coulant le long de son dos, formant des arabesques autour de son visage. Si ce n'était la pâleur de sa peau, on ne l'aurait même pas vu dans le noir.
Les premiers sanglots éclatèrent, quelque part à sa gauche. Hoquets déchirants, ils furent bientôt des dizaines et des dizaines. Elle entendait même des cris, entrecoupant les bavardes plus ou moins calmes. Finalement, elle couvrit l'ensemble de la pièce dans un large coup d'œil circulaire, et le peu qu'elle vit n'était guère reluisant. Il y avait ceux qui, comme elle, restaient immobiles, indifférents ou juste trop hagards pour bouger. Ceux qui pleuraient, hoquetaient, se plaignaient entre eux, geignaient pitoyablement. Et finalement, il y avait la dernière catégorie, celle qui croyait que c'était une blague, celle qui se réjouissait de cette mise en scène, peu sérieux, trop heureux même pour qu'ils soient totalement normaux.
Ça faisait peut être bien vingt minutes qu'elle attendait, totalement immobile, quand la porte s'ouvrit. La lumière entra à flot dans la pièce trop sombre et la jeune fille plissa les yeux, à demi aveuglée, avant de s'habituer à la lumière, et de dévisager les nouveaux venus. C'était des hommes, adultes. C'est à cet instant qu'elle remarqua que ce n'était que des gamins, des adolescents à la rigueur, pleurnichant et gémissant. L'homme qui avançait était d'une laideur inégalable, avec sa dentition de travers et son menton épais, ses traits disgracieux, son front large. Ses petits yeux humides brillaient sournoisement dans la poche huileuse de ses orbites, et il écartait ses lèvres molles en un sourire sans joie, un sourire dément. Ses cheveux mi-longs, noirs et graisseux, frôlaient ses épaules, à l'allure aussi négligée que celle de sa barbe inégale qui mangeait ses joues en plaques indistinctes. C'était l'unique être remarquable de ces adultes, et Alta ressentit une soudaine bouffée de mépris, de mépris et de colère, les deux dernières véritables émotions qu'elle ressentait à présent. Ces êtres quelconques, ces êtres encore inférieur à horriblement laid personnage, elle les détesta plus que de raison. Elle détestait leur banalité, leurs barbes bien rasées, leurs regards éteints et sans vie. Ils tiraient un chariot recouvert de sacs tous pareils, et même ce chariot, avec ses roues grinçantes, lui semblait plus intéressant.
Lorsque l'homme prit la parole, sa voix était aussi graisseuse que sa chevelure. Elle grinça, mielleuse et écœurante, dans la pièce où ils étaient entassés, calmant aussitôt les lamentations pathétiques dont elle résonnait. Alta resta comme sans vie. L'honneur, ça ne signifiait rien pour elle... Elle ne cilla pas. Quelle blague ? Y avait-il quelque chose de drôle dans leur condition ? Elle tourna un regard agacé vers celui qui avait posé la question, un gamin rachitique et maigrichon, des lunettes posées sur son nez, l'air totalement perdu.
Le discours de l'homme glissait sur Alta comme la pluie sur les carreaux des fenêtres. Elle prenait quelques sons au hasard, recomposait les mots : « Sang », « spectacle », « mourra »... En vérité, elle observait plutôt les gestes de l'ignoble personnage. Il était transporté. C'était un homme violent, dément, sans quelconque demi-mesure. Il voulait se satisfaire, là, tout de suite. Avec lui... Il faudrait rester calme, l'ignorer. Le traiter en moins que rien, lui faire ravaler sa fierté et calmer ses ardeurs. Seulement ainsi, on aurait pu gagner la bataille. Puis elle chassât ses réflexions de sa tête : elle ne lui parlerait pas, de toute façon. Elle n'avait nul besoin de préparer une stratégie lorsqu'il n'y avait pas de bataille. Mais cet homme était facile à cerner, et cela lui suffit.
Les noms commencèrent à pleuvoir. Les gamins sortaient, plus ou moins secoués. L'un d'eux, debout aux premiers rangs, triturait nerveusement le collier de métal qui enserrait son cou. La jeune fille leva la main vers sa nuque, premier mouvement qu'elle exécutait. Ses doigts rencontrèrent la surface glacée du métal, tout juste tiédi par le contact contre sa peau brûlante. Elle n'écoutait pas, mais elle voyait bien. Elle lâcha le collier, au moment où celui du gamin explosait.
Ses entrailles gelèrent, se nouèrent, et un haut le cœur soudain comprima sa poitrine. Elle ne fit aucun son, écarquillant juste légèrement les yeux alors qu'elle suivait du regard la trajectoire du corps de gamin. Sa tête vola, répandant une gerbe de sang presque noir, les traits de son visage déformés en une dernière mimique de douleur et de surprise. Son corps fut expédié contre un mur, près d'elle. Elle ne pouvait détacher les yeux de cette horreur, et enfin, elle comprit où elle était. Ce n'était effectivement pas une blague, ce n'était pas un jeu où un petit bonhomme avec sa barre de vie en haut à gauche de l'écran allant et venait en tuant tout sur son passage. Un instant, son esprit rugit, et elle n'eut qu'une envie : fuir, disparaître, tant sa panique fut forte et violente.
L'instant suivant, cette panique s'était dissipée, et le masque d'indifférence revint son visage délicat. Ce n'était que la surprise, se répéta-t-elle. Rien de plus. Elle avait déjà disséqué une souris, eh bien c'était exactement pareil. Le corps humain n'était que os, muscles, organes, chair et viande en mouvement, liquides aux couleurs écœurantes, machine organique. La mort était quelque chose de naturel. Dans la nature, les animaux tuaient pour se défendre et se nourrir, n'est ce pas ? Eh bien, c'était pareil.
Ces pensées la calmèrent aussitôt, et elle détourna les yeux comme si de rien n'était. C'est à cet instant que son nom retentit, sonnant clairement dans le demi-silence qui régnait.

. Elle attendit un instant, inspira profondément, pour déplia les membres avec précautions, comme sortant d'un profond sommeil. Son corps fonctionnait parfaitement. Pas une douleur, pas une égratignure visible. Ainsi, elle se leva, chaque mouvement souple. Elle sentait, pour la première fois, chacun de ses muscles se contracter, comme si ça devait être la dernière fois. De son pas tranquille, elle rejoignit l'homme. Lorsqu'elle passa à côté de lui, récupérant un sac qu'on lui tendait par la même occasion, elle ne lui jeta pas même un regard.

Elle déboucha dehors et à nouveau, la lumière l'aveugla. Elle attendit un instant, saisie, puis sans attendre, s'éloigna. Il y avait encore des gamins par ici. Un groupe de jeunes filles inconsolables qui se serraient dans leur bras en pleurant, un petit garçon paniqué, le cadavre d'une adolescente qui s'était tirée une balle de son arme dans la bouche, première suicidée. Alta ne resta pas : elle comptait bien survivre. Survivre, jusqu'à la fin.
Un coup d'oeil dans le sac lui apprit qu'elle n'avait quasiment rien, si ce n'était un large couteau de cuisine, ceux pour découper la viande, un gros bouquin, et quelques vivres. Elle se saisit de son « arme », comme une protection à laquelle elle s'accrocha fermement. Sans même un regard pour ceux qui l'entouraient, elle partit, d'un pas vif et nerveux. Premier but : s'isoler. Dresser un plan, n'importe quoi, et ce seule.

Théo avait 16 ans, son père l'avait donc emmené par avion dans cette île detestable. Dans cette grande salle, il y avait des coeurs qui battaient. Des coeurs d'adolescents. Au moins, ils étaient encore vivants. Son père lui souhaita bonne chance et lui dit qu'ils se reverraient à la sortie. Ensuite Vladimir donna le collier à Théo et s'en alla. Théo aurait pu partir en courant et jeter le collier à la mer mais se serait être lâche, jamais il n'aurait fais ça, avec regrets il mit le collier de mort. Restant plusieurs heures debout accoudé au mur. Les yeux fermés. Personne n'était réveillé. Il s'endormit, les rêves tourmentés. Quand il se réveilla, sans bruits et toujours appuyé au mur, des personnes commençaient à se réveiller. Il commença à avoir faim. Pas dans le bon sens, il n'avait pas faim de pain ou de frites comme les autres. Je vous laisse imaginer de quoi avait-il faim. Théo n'avait pas mal au ventre mais il savait qu'il n'allait pas tarder à avoir mal. Les enfants se réveillèrent les uns après les autres. Certains avaient peur, certains avaient peur mais ne le montrait pas comme Théo. Il y avait de plus en plus de bruits et Théo n'aimait pas ça. Il entendait tout et il lui était impossible de s'enfermer dans une bulle. Puis 5 hommes entrèrent dans la pièce. 4 hommes armés qui portaient des chariots d'après l'odeur ce devait être de la nourriture et d'après le bruit de cliquetis métallique il y avait aussi des armes. Le 5ème commença à parler d'une voix grasse. Comme si la tâche qu'il avait lui plaisait.

" Sachez tout d'abord que c'est un honneur de participer à ce jeu ! que jamais vous n'avez eu autant de chance, et que tout le monde souhaiterait se trouver à votre place, ici, en compagnie de moi-même... "

Peut être cette île faisait envie mais y être ne faisait en aucun cas envie à qui que ce soit. Cet homme avait l'air de vouloir faire mal aux plus faible, il était bête et agaçait déjà Théo. Tout le monde riait comme si personne ne comprenait pourquoi il était là, les plus courageux demandaient si c'était une blague, le reste ricanait comme pour se moquer de celui qui avait osé poser la question que tout le monde avait en tête.

" Nous vous avons réunis ici, révolutionnaires, tueurs, délinquants, traîtres du Gouvernement, et j'en passe... pour vous entretuer ! "

Il avait donc dit le but de cette affreuse machination, éliminer les nuisibles.

" Comme vous le saviez déjà, le but est de tuer. Plus vous aurez de victimes à votre compteur, plus vous aurez de chances de gagner. Mais il y a aussi un autre point que vous devez prendre en compte : la survie. Celui qui tuera le plus et mourra le moins de fois remportera la partie ; et le droit de repartir, libre, de cette île ! "

Théo savait que son devoir était de prendre la deuxième option : la survie. De toute façon, que ferait le gagnant une fois libre ? Si il était révolutionnaire, il aurait tué des centaines de gens qui pensaient comme lui, il n'aurait plus de famille. La rage qui coulerait en lui serait donc incontrôlable et c'était sûr qu'il deviendrait mauvais. Si il était délinquant, il resterais le même mais en plus dangereux.

" Bien sûr n'oubliez pas... Nous voulons du spectacle ! Du sang ! De la rage ! Des pleurs ! De la malice ! Nous voulons de l'imagination ! "

Du spectacle ? Il en voyait partout avec les guerres, pourquoi avec des adolescents ? Du sang ? A part Théo, qui en avait envie, des personnes qui voulait montrer que tout le monde était comme elles, que tout le monde avait envie de tuer ? De la rage ? Ça c'était bien choisi, les adolescents ne pensaient qu'à eux et c'était normal, entre mourir e tuer un inconnu, qui préfèrerait mourir ? Des pleurs ? Les plus courageux pleureraient, ceux qui saurait vraiment quelle horeur ils vivraient, ceux qui n'auraient pas peur de faire ce que les autres ne feraient pas. De la malice ? Les fous auraiet de la malice, quand on tue quelqu'un on ne ressent pas de la malice, on ressent du dégoût, on le fait par obligation. De l'imagination ? Comme c'était pareil qu'un devoir de dessin. L'orateur avait l'air d'un dément, sa voix faisait des tressotements.

" Vous sortirez tous de cette salle un par un, après un intervalle de deux minutes. Vous recevrez chacun un sac, contenant deux gourdes d'eau d'un litre chacune, deux morceaux de pain, un sachet de fruits secs, ainsi qu'un flacon d'iode. Sans oublier... une arme ! "

Pour que l'individu prime, pour que la rage de survie prône, pour que la solidarité disparait, pour que l'alliance n'est plus, pour que l'homme tue l'homme comme si il était obligé. D'après le cri de dégoût d'une fille au premier rang, Théo pensa que l'homme lui avait craché dessus. Puis, l'appel commença, une garçon en premier, il prit un sac et partit, ses pas étaient appuyés mais légers, il était donc maigre et avait une certaine ruse. Un Kaiso. Ensuite, il y eut une Akira. Puis une Shaza, qui à l'air hors de son corps. D'après ses battements de coeur, elle chercha, chercha quelqu'un sur qui elle pourrait se raccrocher. Une fille l'appela mais c'était trop tard. Puis un Telliah, qui chercha à se rassurer en se disant qu'il était fort. Théo aussi essayait mais c'était peine perdue, d'ailleurs il commençait à avoir mal au ventre. Sa main descendit vers sa hanche. Théo sentait des regards posés sur lui : c'est vrai qu'un aveugle ici, ça devait être bizarre. Certains devaient même penser qu'il serait une cible facile pour gagner. Asa droite, un gain avait essayé d'enlever ce terrible collier, une terrible erreur, Théo aurait dû lui dire mais pas dans ce silence, en interrompant l'homme. Il entendit les bips sonner.

" Ah oui, j'oubliais... ce collier que vous portez est doté d'explosif, et dès que vous essayerez de le retirer de quelque manière que ce soit, il explosera... et vous avec ! "

Un boum secoua la salle. La tête du garçon se décrocha et tomba aux pieds de Théo qui n'ouvrit pas les yeux. Il baissa la tête. Il retint ses larmes. Ce garçon avait une vie, des parents, une soeur, des amis, peut être même une petite amie. Ils n'avaient pas le droit c'était injuste. Mais ce sang ... ce sang l'attirait, Théo aurait pu tuer tellement de gens et partir en buvant. Il eut une déglutition, il serra sa main. Tellement de sang qui coulait dans cette pièce. Le massacre commençait avant l'heure. Puis comme si de rien était, il appela une Mitsuki appeurée. Puis un Hiiro content. Sûrement fou, il était calme, ne doutait pas de lui et était soulagé d'aller tuer des gens. Il aimait peut être le sang, mais lui au moins ne s'en empêchait pas de le montrer. Pendant quelques secondes, il l'envia mais se rappelant la scène du collier, il ne dit rien. Ces gens avaient une vie. Il l'enlèverait que au plus tard possible. Puis une Mizuho. Cette dernière plut à Théo. Elle avait de l'énergie et elle se prenait pour une guerrière de l'espace. Elle plaisait à Théo, enfin de la joie dans cet endroit, c'était une fille "pas comme il faut" mais qui est comme il faut ? Surtout pas Théo.

"POUVOIR DE LA LUMIERE !"

Théo sourit de façon à ce que personne ne put le voir. Ensuite un Kyo qui avait apparemment l'air d'attiser autant de curiosité que Théo. Puis une Kohana qui voulait partir. Un Element Emishi qui demanda le silence, Théo aurait aimé lui dire que chacun se rassure comme il peut en parlant ou en ne disant rien. Il fut jeté dehors et courut. Un Hibari qui aimait le sang car quand il marcha sur le corps sans vie du garçon sans tête, il ne détourna le regard. Un Mayumura Ken, qui était calme. Un Kirua qui avait l'air agité par une contradiction. Puis, deux filles, jumelles à les entendre : Noki et Luki. L'une ayant peur et l'autre ayant peur pour sa soeur. Puis un homme :

« Ah ah ah.. Vous allez tous crever, misérables !!! »

Oui, tout le monde allait mourir ... même lui. Puis une Akuma, qui se moqua de l'homme :

" Ah ah ah... Je suis le Mégazorg, vous allez tous crever, misérables ! "

Théo retint un petit rire.

" Toi, qui viens de parler ! Hyouri Akuma ! Viens récupérer ton sac. "

La soeur de la dénommée Shaza, qui l'avait sûrement appelé.

" La flemme. "

Cette fille avait du culot, mais elle s'en prenait à la mauvaise personne. Elle devait être outrée de l'attitude de cet homme. Mais, lui, il n'allait pas passer une semaine à tuer des gens. Il ne faisait qu'énoncer les règles avec un peu trop de zèle.

" Grouilles-toi, gamine ! Je n'ai pas que ça à foutre de t'attendre ! "

" Non. "

Peut être qu'elle intimait aux autres de se rebeller mais ce n'était pas la bonne solution d'être insolent, ils risquaient de mourir, le mieux aurait été que personne ne tue et personne ne meure, qui aurait alors gagné ? Théo sortit de ses pensées en entendant le coup de pied de l'orateur, sur la fille sûrement. D'ailleurs, elle semblait avoir peur. Théo le savait grâce aux battements de son coeur qui battaient plus vite. Il sembla que l'homme avait raté son coup car tout le monde rigola.

" Silence ! Le prochain que j'entends rire, il peut dire adieu à son collier, donc à sa vie ! "

Des menaces ? Ensuite vint une Midori-chan avec plein d'entrain. Et une Alta endormie. Puis vint son tour, l'homme avec la voix rauque dit :

" Théo L.... euh ... Théo."

Visiblement, on ne l'avait pas prévenu. Théo arriva à côté de l'homme et lui chuchota :

" Merci de garder le silence sur mon nom, à partir de maintenant je suis comme les autres. Pas de privilèges. "

Il prit son sac, et sortit par la porte. D'un pas nonchalent, avec son costume. Il vut dans son sac un gilet pare-balles et un pieu en bois. Il enleva sa chemise après n'avoir entendu que personne était aux alentours. Il mit le gilet et partit en direction du sud.

Kazuma fût réveillé pars les pleures et les cris. Le discours était assez super flux pour lui. Mais il entendait vaguement la description de ce qu'étais le Battle Royal. à un certain moment il fut assez choqué. Le collier ? Le reflex était de mettre ses mains à son cou puis de tirer à l'objet . Mais quelque chose le disais qu'il devait éviter de faire ça. Son père s'avait t'il où il avait envoyais son fils ? Kazuma n'avais plus rien pour ce raccrocher. Sa vie ne valais plus rien, il tomba au sol. Son rêve c'était fracassé en un million de morceau après le suicide de son frère. Kazuma se remémora tous les instants dans son foyer. Sa couleur préférer qui était le vert, quelle que amis, son film ainsi que ces livres préférer. Mais oui ! Il avait lu quelque chose qui disait :"Nos empreintes ne disparaissent jamais des vies qu'on a toucher." Kazuma se rappelais maintenant de toutes les fois ou l'on c'était moqué de lui. Cette fois s'il n'allait pas baisser les bras, quoi qu'il arrive. Il allait surtout montrer que les enfants sont les meilleurs dans tous les jeux. Il se leva bien que ça le fessait mal à ses articulations. Il y avait un type qui s'approchait pour lui donner un sac. Quoi qu'il y ait dedans avec l'entrainement de Kazuma et son génie. Cela deviendrait le chaos total pour ces ennemis. Il s'étira tout en regardant au tour de lui. On sentait le sang a plein nez. Il y avait ici des gens qui avaient trop de blessures pour sortir. Mais on s'en foutais, Battle Royal, c'était comme avoir une vision différente sur la vie. La loi du plus fort. Tous ce dont Kazuma avait besoin pour devenir un homme. Les gens faibles ne sont pas ceux qui ne savent pas se battre mais, ceux qui se battent pour rien ! Kazuma se battrais pour tous ceux qui ont succomber aux blessures. Après le Battle Royal il irait voir les familles. C'était peux être les pensées d'un enfant mais, aussi celle de quelqu'un qui croyait encore dans la bonté de l'espèce humaine. C'était à Kazuma de quitter la salle. Devant la porte il respira un bon coup puis sortit, il néigés un peu . Ainsi on ne voyait pas les larmes sur le visage de Kazuma. Il était temps pour lui de devenir un homme. A treize c'était trop tôt mais bon il faut faire avec les moyens de bord. Kazuma sortit sa Hallebarde de kung fu. Bien qu'il était musclé cette arme était assez lourde. A partir de demain il s'entraînerait en coupant du bois. Comme il avais à passer un été dans la forêt avec son frère il s'avait comment faire du feux. Quoi que, on laissait vraiment une empreinte dans la vie des gens.. Kazuma laisserait une empreinte gigantesque dans ce jeu. Il ferait regretter aux gens de jouer avec des vies humaines. Sa propre Vendetta!