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 « Contexte »

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AuteurMessage
Shaza

Shaza

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« Contexte » Vide
MessageSujet: « Contexte »   « Contexte » Icon_minitimeMar 9 Fév - 23:54

{ Contexte du Forum }


# Les derniers mots d'un gagnant... #

    Des cris, des pleurs, du sang... et dire qu'ils appellent ça... « une chance »... et dire... et dire qu'ils aiment ça... bien sûr qu'ils aiment ça, sinon, pourquoi ne feraient-ils rien pour empêcher ce bain de sang ? Il serait pourtant si simple de se révolter, et d'empêcher chaque année ces tonnes d'adolescents de mourir... de s'entretuer.

    Je m'appelle Kilm Loon, je n'ai que treize ans, et j'ai déjà tué. J'ai tué des dizaines de personnes, afin de remporter... « la victoire ». Je suis l'unique survivant d'une partie de cent-vingt-trois personnes, tirées au sort dans le monde entier. Le but du jeu ? Tuer, massacrer, décapiter. C'est pas plus difficile que ça. J'ai vu mourir des fillettes de onze ans sous mes yeux... et les gens disent que ma victoire est « bien méritée », « fabuleuse ».

    Moi, j'aurais préféré mourir. J'aurais dû mourir. On ne peut plus vivre après une Battle Royale, qu'on soit perdant... ou gagnant.

    Moi-même, je suis mort trois fois durant la partie ; mais les moyens technologiques du XXIIe siècle permettent maintenant de faire rebattre le cœur, même après le dernier souffle. Le seul problème étant que toute personne réanimée perd la mémoire. Et pourtant, tous ces jeunes qui ont perdu... ils sont maintenant six pieds sous terre.

    Et tout ça par ma faute.

    J'aurais préféré mourir que de supporter le passé, de voir ces images, ces cadavres défiler sous mes yeux si jeunes...

    Les gens disent... les gens disent, hein ? Qu'ils disent ! Ils ne connaissent pas, ils ne peuvent comprendre l'horreur de ce « jeu », plutôt de ce massacre...

    Et c'est pour toutes ces raisons que tout ça ne devrait pas exister.

    Et c'est pour toutes ces raisons que demain je serai mort.


# Premier jour de la partie. #


    « Tout d'abord, sachez que c'est un honneur de participer à ce jeu. Il y en a des millions qui rêvent d'être à votre place... »
    Des millions d'enfants qui rêvent de se faire trancher la tête ?
    « Dans dix minutes, vous sortirez chacun votre tour de la base militaire, après un intervalle de deux minutes. Vous recevrez un sac contenant une carte de l'île divisée en cent zones égales d'un kilomètre sur un kilomètre, des provisions et une arme. »
    L'homme aux longs cheveux gras poursuivit :
    « Le but de ce jeu, c'est de tuer. Un jour, la partie se stoppera, et celui qui aura le plus de têtes tranchées à son compte, sera l'heureux vainqueur. Un héros mondial, acclamé de tous. L'idole des plus petits. La crainte des plus grands. »
    Un héros ? Moi, j'appellerais plutôt ça un « monstre ». Pas vous ?
    « Pour le moment, vous êtes à peine plus de quarante, mais d'autres participants arriveront en cours de route, afin de tenter leur chance, eux aussi. »
    Puis l'homme, encadré de trois soldats appela tour à tour les noms des adolescents réunis dans la pièce. Jusqu'à lors de parfaits inconnus, ils devenaient mes pires ennemis, mes nouvelles proies du jour au lendemain. J'apercevais quelque fille ou quelque garçon à peine plus âgé que ma petite sœur adorée... et c'était ces gamins que je devais assassiner. Que je devais torturer, terrifier. C'était ces gamins qui chialaient, qui allaient mourir ou tuer.
    Et moi aussi je suis un gamin.

    Enfin, vint mon tour. On me donna un sac, et avant de sortir de la salle, j'ai jeté un long regard sur mes camarades. Oui, mes camarades, car eux aussi étaient victimes de cette injustice.
    J'ai traversé les couloirs qui menaient à la sortie, et je découvris une île. La mer était proche de la base.
    C'était le début de la partie. Jamais je ne me serai douté que tuer s'avérait si difficile, si horrible et pourtant...
    Certains tentent à tout prix de s'échapper de l'île avec leurs téléphones portables. Mais c'est inutile ; il n'y a pas de réseau pour nous. Alors ils deviennent fous et se jettent à l'eau, du haut d'une falaise ou encore de la tour d'observation.
    Moi j'ai décidé de me battre jusqu'au bout ; pour montrer l'horreur de ce jeu aux adultes.
    Alors pour ne pas devenir fou, j'écris.
    J'écris pour me souvenir de tout.


# Extrait du 4ème jour de la partie. #

    Ça fait une demi semaine, donc la moitié du jeu, qu'on se trouve sur cette île.
    Et c'est mon anniversaire aujourd'hui. Je ne m'en serais pas souvenu si Naoh, à qui je lui ai appris en début de partie, ne me l'avait pas souhaité. Bon, mon cadeau ce sera le rétablissement de Naoh après la balle qu'elle s'est reçu dans la cheville.
    C'est drôle, de se faire des amis dans un jeu pareil. Comme quoi, tout est possible.

    Je suis mort une seule fois, Naoh encore zéro, mais elle a failli y passer. Certains sont vraiment très motivés pour ce jeu...
    Le pire ce sont ceux qui se sont suicidés. Quand ils se sont aperçus qu'ils étaient de retour sur l'île, impeccables, avec un petit mot comme quoi ils étaient morts une fois, eh ben, ça a été le choc, pour eux. Naoh se serait jetée du haut du phare si je n'en l'avais pas empêchée.

    On cherche à présent un moyen pour s'évader, comme tant d'autres l'ont fait, je présume. Mais c'est impossible. Parce qu'il y a ces colliers.
    Quand on s'est réveillés dans la base militaire, on portait tous un étrange collier métallique autour du cou. Quelqu'un a essayé de le retirer et... boum. Le collier a explosé, lui avec.
    L'homme aux cheveux gras nous a appris qu'il exploserait lorsqu'on tente de le retirer ou lorsqu'on entre dans une zone interdite.
    Oui, parce qu'il y a aussi des zones interdites dans ce... purée de jeu.
    La première, c'était la zone avec la base militaire, dès que tout le monde était entré en jeu.

    Ensuite, chaque jour, ou presque, il y a une annonce qui indique les noms de tous les tués de la journée ; leurs visages apparaissent dans le ciel, comme des feux d'artifices. De quoi vomir. Quelques minutes après, ce sont les visages de ceux qui sont morts la journée précédente ; ils reviennent en piste avec une nouvelle arme.
    En parlant d'arme, on a volé la faucille de Naoh, il ne reste plus que mon Beretta 92 et le couteau de cuisine que j'ai pris sur un cadavre. Heureusement, Naoh a trouvé un GPS dans son sac, qui nous indique la position de tous les autres.
    Ainsi on peut attaquer ou fuir.
    Parce que le but c'est peut-être de tuer, mais il faut aussi survivre. Le gagnant sera celui qui aura tué le plus de fois. N'est-ce pas tout simplement... horrible ?

    C'est que déjà, 'faut survivre au froid, à la faim, à la soif. Mais aussi aux armes des organisateurs : ils peuvent tout faire ; comme envoyer des essaims de guêpes tueuses dans une zone ; incendier une forêt...
    Et puis il faut savoir survivre aux autres. Parce qu'ils sont toujours là à t'épier, à attendre la moindre faute de ta part.

    Pour le moment, Naoh et moi on cherche surtout des gens pour s'évader. Mais, autant l'avouer, y en a pas des masses. Ou alors ils nous font pas confiance et tentent de nous tordre la nuque quand on a le dos tourné.

    Je reprendrai ce journal plus tard.
    J'entends quelqu'un qui approche.


# 30 Janvier 2192 ; deux jours après la victoire #

    Enfin, j'ai « gagné ». Je me permets de me reposer, de m'allonger sur mon lit et de continuer à t'instruire, mon cher journal...
    Naoh est morte. Elle est morte parce qu'elle ne voulait pas tuer. Elle est morte à cause de ce … de Gouvernement. Je ne t'ai encore jamais expliqué pourquoi ce jeu a été créé, mon cher journal. Et je compte me rattraper dès maintenant ; laisse-moi juste changer ma cartouche d'encre, et je me permets de remonter dans le temps.
    Il y a un siècle, tous les pays se sont unis pour n'en former plus qu'un, le « Gouvernement ». C'est un régime sacrément autoritaire ; où la liberté de presse est supprimée, où l'on a plus le droit de penser, où l'on a plus que le droit de fermer sa p'tite gueule. A l'origine, cette alliance avait des buts humanitaires et écologiques. Grâce à elle, on a au moins pu redonner le souffle à cette planète. Sauf que, derrière tout ça, nous on a plus le droit de rien faire, et on a d'abord pensé à renverser le pouvoir.
    Et c'est pour ça que ce jeu a été créé. Et c'est pour ça qu'on s'entretue pendant une semaine.
    Pour donner une bonne leçon aux révolutionnaires. Pour montrer l'exemple.
    Vous pensez que tous ces jeunes sont vraiment tirés... « au hasard » ?
    Moi, j'en ai des doutes.
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